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Le contre-interrogatoire de l'expert en santé mentale de la Couronne a duré près de sept heures en deux jours, lors du procès de Carl Girouard, qui a attaqué quatre personnes le soir de l'Halloween 2020 dans le Vieux-Québec.
Mardi midi, la Couronne a appelé le Dr William Pothier à la barre pour émettre ses conclusions sur l'état psychologique de l'accusé. Le contre-interrogatoire s'est finalement terminé vers 16h mercredi.
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L'avocat de Carl Girouard, Pierre Gagnon, a tenté d'avoir des éclaircissements sur ce qui a mené à son diagnostic de narcissisme. Avec ses questions, il a tenté de remettre en doute la crédibilité de l'expert et la validité de ses conclusions.
Il a notamment comparé le diagnostic du neuropsychiatre à la définition du narcissisme, écrite dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Il a tenté de comprendre les raisons pour lesquelles le neuropsychologue juge que la schizophrénie est peu probable, même si celui a identifié des symptômes compatibles.
Le psychologue a répondu que des éléments peuvent être présents dans deux diagnostics et qu'il fallait pousser la réflexion plus loin en donnant l'exemple du retrait social.
La schizophrénie est provoquée par la perte d’intérêt social. Or, selon lui, ce qui n’est pas le cas. Il ajoute que le narcissisme est la crainte d’être jugé, dans le but de remettre en doute la crédibilité, la validité de ses conclusions.
Rappelons que pendant le contre-interrogatoire, Me Gagnon avait aussi posé plusieurs questions sur l’efficacité des tests qui ont été réalisés par le psychologue William Pothier. Il a fait ressortir le fait que ce n'est pas fiable à 100% puisque c'est basé sur des perceptions, des interprétations.