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Sa nouvelle motion stipule que la Chambre des communes a perdu confiance dans le gouvernement libéral.
Moins de 24 heures après que les conservateurs ont perdu leur première tentative de renverser le gouvernement libéral, Pierre Poilievre revient à la charge.
Sa nouvelle motion, débattue jeudi matin, stipule que la Chambre des communes a perdu confiance dans le gouvernement libéral et «offre plutôt aux Canadiens la possibilité d'opter pour supprimer la taxe, bâtir les logements, réparer le budget et stopper les crimes».
On y retrouve, en fait, les slogans que les conservateurs utilisent depuis des mois.
Le débat a commencé juste après 10h et devrait se poursuivre tout au long de la journée, le vote sur cette motion étant prévu pour mardi prochain.
Karina Gould, leader parlementaire du gouvernement libéral, a déclaré au cours du débat qu'il était «un peu gênant que nous soyons à nouveau ici aujourd'hui, quelques heures seulement après que la Chambre ait voté la non-confiance à l'égard du chef du Parti conservateur du Canada», faisant référence à l'échec de M. Poilievre dans sa tentative d'inciter les Canadiens à se rendre aux urnes.
«Ce que nous avons vu hier, c'est qu'il y a trois partis dans cette Chambre qui veulent travailler pour les Canadiens, les députés libéraux, les députés bloquistes et les députés néo-démocrates, qui sont tous ici pour faire le travail pour les Canadiens», a dit Mme Gould. «On a un peu l'impression que, je ne sais pas, ces députés conservateurs n'ont pas la même énergie, parce qu'ils ont perdu cette motion hier, et qu'ils recommencent aujourd'hui.»
Une majorité de députés a voté mercredi contre une première motion de censure présentée par le chef conservateur. Le libellé de cette motion tenait en une seule ligne: «Que la Chambre n'a pas confiance dans le premier ministre et le gouvernement».
Cette série de motions de censure aux Communes survient depuis que le Nouveau Parti démocratique a mis fin à l'entente de soutien et de confiance qui accordait une certaine stabilité au gouvernement libéral minoritaire depuis le début de 2022.
Le Bloc québécois a donné mercredi aux libéraux jusqu'au 29 octobre pour adopter deux projets de loi d'initiative parlementaire, liés à la gestion de l'offre en agriculture et aux pensions de vieillesse, s'ils veulent éviter des élections générales avant Noël.
Avec des informations de CTV News