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«Il n’est pas question de ne pas payer l’électricité.»
Mike Mckenzie, le chef de la communauté d'Uashat mak Mani-utenam affirme que la communauté n’est pas dans les 15 qui ne paient pas l’électricité.
Par Sylvie Ambroise pour Le Nord-Côtier | Initiative de journalisme local
C’est par voie juridique que ITUM dit se défendre. Le conseil de bande a plusieurs poursuites contre Hydro-Québec, dont une de 2,2 milliards $ qu’elle lui réclame en dédommagement pour la centrale Churchills Falls.
«Il n’est pas question de ne pas payer l’électricité», a assuré Mike Mckenzie, sur les ondes de la CKAU. Le chef n’écarte cependant pas l’idée d’obtenir des crédits qui seraient attribués selon différents critères pour les membres de sa communauté.
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Mike Mckenzie souhaite que les Premières Nations fassent partie de la politique stratégique énergétique du gouvernement du Québec.
«Un consentement libre et éclairé sur les projets, une cogestion du territoire, on détient des droits et le titre aborigène. Le partage de redevances aussi est important. On sera incontournables en ce qui a trait au territoire dans l’avenir», a dit le chef Mckenzie.
«Il faut un changement dans l’approche d’Hydro-Québec, que l’on soit des partenaires réels et actionnaires. C’est à nous, les Premières Nations, de trancher, de décider des aires protégées et d’espaces de développements», clame-t-il.
Réal Tettaut, chef de la communauté de Nutashkuan, souhaite quant à lui une présence autochtone dans le conseil d’administration d’Hydro-Québec.
En parallèle, le 25 septembre, Hydro-Québec a nommé Victoria Lynn LaBillois pour faire partie du conseil d’administration, en tant que membre indépendant. Madame LaBillois est Mi’kmaq originaire de Listuguj, au Québec.