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«Nos vacances sont foutues.»
À l’instar de plusieurs autres touristes québécois, les vacances dans un tout-inclus au Mexique de Suzie Desrochers et de Denis Rousse ont rapidement tourné au cauchemar.
Deux jours après être débarqués à l’hôtel Sandos Playacar, à Playa del Carmen, le couple dans la soixantaine raconte être gravement tombé malade après avoir mangé dans l’un des restaurants du site.
Crampes à l’estomac, vomissements, diarrhée, déshydratation, etc. Les Québécois disent avoir souffert lors de leur séjour de dix jours dans le Sud en février.
M. Rousse se souvient d’avoir souffert pendant trois jours et d’avoir été également malade lors des deux journées suivantes.
De son côté, Suzie Desrochers affirme avoir connu des journées où elle a dû être confinée dans sa chambre d’hôtel tout en étant privée d’eau courante et potable pendant 48 heures. Selon son récit, les vacanciers ne pouvaient pas boire d’eau, se doucher ou tirer la chasse d’eau de leur toilette.
«Il y a eu une journée où je pleurais, car j’étais découragée. J’étais très fatiguée et malade. J’avais une barre dans l’estomac 24 heures sur 24. On ne pouvait pas se laver et on n’avait pas d’eau», a confié la dame âgée de 60 ans. «J’étais complètement déshydratée.»
Selon les médias mexicains, environ 300 personnes ont souffert de symptômes similaires au cours des derniers jours.
«Ils nous ont dit que c’était la première fois qu’ils voyaient des gens autant malades», soutient Denis Rousse, qui montre de doigt le manque de communication de l’hôtel au début de l’épidémie.
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Le média mexicain Por Esto! rapporte que l’agence de santé publique du pays a indiqué qu’une «infection gastro-intestinale engendrée par la consommation d’aliments potentiellement avariés» serait la cause de cette épidémie. La cuisine du buffet a d’ailleurs été fermée par le personnel de l’hôtel à la suite de cet événement.
Privé d’eau, le personnel de l’hôtel ne venait pas en aide aux voyageurs, s’insurge M. Rousse. Il était nécessaire d’acheter de petites bouteilles d’eau au prix pharaonique de 10 dollars américains l’unité, avance-t-il.
«Par contre, si on veut de la téquila, c’est gratuit», ajoute Mme Desrochers.
«Nos vacances sont foutues.»
Depuis que la santé publique mexicaine est intervenue dans le tout-inclus, la situation semble s’être résorbée, alors que les voyageurs ont pu être traités gratuitement, se réjouit le couple.
Ce dernier est sur le point de retourner au Québec jeudi complètement guéri. M. Rousse et Mme Desrochers espèrent toutefois recevoir une compensation de la part d’Air Transat après avoir connu cette aventure fortuite.
«L’hôtel prend maintenant plus soin de nous. Sunwing va défrayer quelque chose et Transat va faire un meeting pour voir si on va être compensé», a conclu M. Rousse.
Avec les informations de CTV News