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«C'était effrayant, très effrayant», a raconté la mère de famille en entrevue.
Une mère de l’Alberta a partagé son expérience dans un hôpital pour enfants complètement débordé, alors que sa jeune fille avait urgemment besoin d’aide.
Amanda Weger raconte que les deux dernières semaines ont été terrifiantes depuis qu’elle a dû amener sa fille Avery à l’Hôpital pour enfants de l'Alberta, où son enfant demeure, aux prises avec le virus respiratoire syncytial ainsi que la grippe.
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«Nous nous sommes rendus initialement aux urgences à Airdrie et le stationnement était carrément plein», se souvient la mère. «J’ai donc décidé de conduire jusqu’à l’Hôpital pour enfants.»
Ce texte est une traduction d'une article de CTV News.
Une hausse importante des maladies respiratoires chez les enfants a frappé plusieurs hôpitaux canadiens, qui ont désormais des temps d’attente de plus de 12 heures.
Alors que les hôpitaux fonctionnent à pleine capacité, les Services de santé de l'Alberta ont installé une caravane chauffée à l'extérieur en guise de salle d'attente supplémentaire.
«C'était effrayant, très effrayant», a raconté Mme Weger. «J'ai vu ce véhicule être déchargé et mon cœur s'est brisé. Est-ce vraiment là où nous en sommes?»
Crédit photo: CTV News
Lorsque la mère a amené Avery, la salle d'attente avait des chaises alignées jusqu’aux portes d’entrée.
«Lorsque nous sommes arrivées, c’était complètement fou. Je pense que lorsque je suis arrivée, cela prenait trois heures et demie simplement pour être trié.»
La mère a subi un choc lorsqu’elle a aperçu la file d’attente. Cependant, une infirmière est arrivée à leur rescousse afin de les transférer aux soins intensifs.
Mme Weger témoigne que cette salle était également pleine.
«Le docteur m’a dit qu’il y avait 15 enfants comme Avery ou dans un pire état. Et ça fait peur non? Vous avez une unité entière de soins intensifs complètement remplie d'enfants sous respirateurs.»
«Tous ces enfants sont là en raison d’un virus respiratoire et la plupart d’entre eux, tout comme Avery, sont aux prises avec plus d’un.»
Malgré leur surcharge de travail, Mme Weger affirme le personnel infirmier était formidable. La mère de famille s'inquiète toutefois de la pression constante sur le système de santé, qui est déjà mis à rude épreuve par la pandémie.
La jeune Avery est née en pleine pandémie de COVID-19 et a dû passer du temps au sein d’une unité de soins intensifs néonatals lors du confinement. Cette situation n'était pas aussi grave que celle d’aujourd’hui, déplore Mme Weger.
«Cela me fait plus peur, parce que nous avons complètement épuisé notre système de santé depuis près de trois ans, et maintenant nous sommes frappés par cette énorme vague d'enfants malades.»
«C’est difficile. Je compatis pour tous ceux qui sont là-dedans en ce moment, parce que c’est effrayant. Les infirmières sont surchargées.»