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Virus: le mois de décembre sera «difficile», estime la santé publique
Le Dr Boileau s’attend à une hausse des cas d’influenza, mais estime toutefois qu’on pourrait atteindre le pic de transmission lors des prochaines semaines.
Le directeur national de la Santé publique, le Dr Luc Boileau, a prédit lundi un mois de décembre difficile en raison des différents virus (COVID, grippe et VRS) qui circulent présentement au Québec.
À quelques semaines de la période des Fêtes et des rassemblements, M. Boileau a soutenu que la situation épidémiologique était loin d’être «exceptionnelle».
Le Dr Boileau s’attend à une hausse des cas d’influenza, mais estime toutefois qu’on pourrait atteindre le pic de transmission lors des prochaines semaines. La saison a débuté «bien plus tôt cette année» et l'activité est présentement élevée, a fait savoir le Dr Boileau.
Très peu de cas d’influenza ont été enregistrés au cours les deux dernières années en raison des mesures de protection qui ont été adoptées afin de faire face à la COVID-19. Cette fois, c’est tout le contraire alors que la saison de la grippe est notablement précoce.
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La situation de la COVID continue de préoccuper les autorités alors qu’on observe une «montée qui devrait encore se poursuivre encore quelques semaines […] Le mois de décembre sera aussi difficile de ce côté», a relaté M. Boileau lors de la conférence de presse qui se tenait à Montréal. Les données liées aux hospitalisations sont reparties en hausse et les nouveaux variants, principalement la souche BQ.1, se propagent toujours rapidement.
Sur une note positive, le virus respiratoire syncytial (VRS), qui se répand de manière fulgurante chez les enfants, aurait atteint le pic de sa courbe et sa transmission serait actuellement en baisse. M. Boileau a tout de même mentionné qu’il fallait tenter de réduire les visites afin de «protéger les enfants».
La santé publique invite à nouveau les Québécois à se faire vacciner contre l'influenza et la COVID-19. Avec les nombreux partys qui approchent, on demande aux gens qui présentent des symptômes de rester chez eux. Par ailleurs, le port du masque demeure fortement recommandé dans les lieux publics fermés.
Avec des informations de la Presse canadienne