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Deux suspects ont été arrêtés dimanche et sont actuellement interrogés par la police.
Une délégation de sénateurs français a visité le Louvre mardi et a reconnu que la sécurité du musée n'était pas conforme aux normes modernes, appelant à des mesures renforcées dans ce monument parisien, qui a été le théâtre d'un cambriolage spectaculaire plus tôt ce mois-ci.
Le 19 octobre, des voleurs ont mis moins de huit minutes pour dérober des bijoux d'une valeur de 88 millions d'euros (plus de 143 millions $ CA) au musée le plus visité au monde. Des responsables français ont relaté comment les intrus avaient utilisé un monte-charge pour escalader la façade du Louvre, forcé une fenêtre, ouvert une brèche dans les vitrines et pris la fuite.
Deux suspects ont été arrêtés dimanche et sont actuellement interrogés par la police.
Le sénateur Laurent Lafon, président de la commission de la culture du Sénat, a déclaré aux journalistes après sa visite qu'il y avait «de nombreuses améliorations à faire».
«On est sur une organisation de la sécurité qui n'est pas conforme à ce qu'on peut attendre d'un musée aujourd'hui», a-t-il ajouté.
M. Lafon a reconnu une «faiblesse» concernant les caméras extérieures qui ont permis le cambriolage, mais n'a pas souhaité donner plus de détails pour des «raisons de confidentialité».
Les sénateurs ont appelé au démarrage rapide des vastes travaux de rénovation déjà prévus, le plus rapidement possible, le budget 2026 étant actuellement débattu au Parlement.
Le plan «Nouvelle Renaissance» du Louvre, d'une durée de dix ans, qui comprend des améliorations en matière de sécurité, a été lancé plus tôt cette année. On estime que la modernisation des infrastructures, la réduction de la fréquentation et la création d'une galerie consacrée à la célèbre Joconde d'ici 2031 coûteraient jusqu'à 800 millions d'euros (1,3 milliard $ CA).