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En 2021, elle avait eu des relations sexuelles avec un élève.
Arielle Leclerc-Fortin, cette ex-enseignante coupable d'exploitation sexuelle sur un mineur, écope finalement d'une peine de 15 mois de prison. En 2021, elle avait eu des relations sexuelles avec un élève.
L'accusée était présente au Palais de justice de Sherbrooke ce matin pour connaître sa sentence. Accompagnée de ses proches, elle portait un sac contenant ses effets personnels.
Lorsqu'elle a prononcé la peine de Mme Leclerc-Fortin, la juge Danielle Côté a notamment rappelé que l'accusée avait offert toute sa collaboration dans la rédaction du rapport présentenciel. «Quelle erreur de parcours», a mentionné la juge.
Mme Leclerc-Fortin aurait également exprimé des regrets sincères et de l'empathie envers la victime. La juge a ajouté que la sentence proposée conjointement par la Défense et la Couronne était «très, très, très raisonnable», concernant la situation de confiance entre l'accusée et la victime.
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Rappelons qu'alors qu'elle était âgée de 22 ans, Mme Leclerc-Fortin effectuait de la suppléance à l'école secondaire Du Phare lorsqu'elle a entrepris des discussions avec la victime sur Snapchat. Elle avait d'ailleurs eu deux relations sexuelles avec l'adolescent en un mois.
Après ses 15 mois de pénitencier, Arielle Leclerc-Fortin sera en probabtion pour une durée de 2 ans. Un suivi en psychothérapie lui sera également imposé. Elle devra s'abstenir de communiquer avec la victime, de même qu'éviter d'occuper un emploi qui pourrait la placer en situation d'autorité avec des mineurs pour la durée de sa probation de deux ans.
«C'est une peine qui est très dissuasive lorsqu'on regarde le profil atypique, comme les rapports présentenciels l'ont révélé, de Mme Fortin-Leclerc. C'est une peine qui envoie un message très clair à la société: malgré le fait qu'un adolescent puisse paraitre consentir ou avoir du désir envers une personne qui est en situation de dépendance avec lui, le législateur criminalise l'activité. C'est donc l'adulte qui a la responsabilité de refuser ces relations sexuelles-là», a expliqué la procureure de la Couronne, Me Laïla Belgharras.
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Selon cette dernière, la sentence a été attenuée en raison du plaidoyer de culpabilité de l'accusée, enregistré en octobre 2021. D'autres facteurs, tels que le risque de récidive quasi nul de Mme Leclerc-Fortin et le fait qu'elle a fait preuve d'une grande introspection, ont contribué à la diminution de sa peine. La jeune femme s'exposait au départ à une peine de 14 ans de prison.
La juge Danielle Côté a exprimé qu'elle avait confiance en la capacité de l'accusée à être réhabilitée.
«Je suis convaincue que vous allez repartir du bon pied.»
Avec les informations de Guillaume Cotnoir-Lacroix et Jean-François Poudrier, Noovo Info.