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«Ils ont commencé à tomber comme des mouches.»
Des dizaines de Québécois sont tombés malades alors qu'ils étaient en vacances au même complexe hôtelier à Playa del Carmen, au Mexique.
Le mariage de Steven Pontarelli à Playa del Carmen, au Mexique, a été un moment magique. Environ 90 membres de sa famille et amis se sont joints à lui pour cette occasion spéciale au Sandos Playacar Resort à Playa del Carmen.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mais soudain, les choses ont mal tourné.
«Pendant notre mariage, ils ont commencé à tomber comme des mouches. Ils ont littéralement commencé à quitter le mariage», a raconté M. Pontarelli dans une entrevue mercredi.
Leurs invités sont soudainement tombés gravement malades.
«D'abord un ou deux, puis trois ou quatre, puis c'est comme si nous étions 80 à être malade», a-t-il précisé.
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Des dizaines d'autres invités provenant d'autres provinces ont raconté à CTV News qu'ils étaient tombés malades dans le même complexe.
Pour aggraver les choses, l'eau a été coupée et le personnel de la station balnéaire n'a pas été d'une grande aide.
«Ils ne nous ont même pas proposé d'eau en bouteille. Il fallait l'acheter sur place. C'était 12$ la bouteille. Ils ne nous ont rien donné», a-t-il indiqué.
«Tout le monde s'en fiche. Tu demandes de l’aide, et le gars va juste se retourner et partir comme si de rien n’était.»
Dans une déclaration, Sandos Playacar Resort a indiqué prendre au sérieux toutes les préoccupations concernant le bien-être de ses clients.
«La semaine dernière, nous avons reçu des rapports faisant état de maladies affectant plusieurs complexes hôteliers de la région, dont le nôtre. Compte tenu de la rapidité de propagation de ces virus, nombre de nos clients ont malheureusement été touchés», a-t-on écrit.
«Dès que nous avons été informés, nous avons collaboré pleinement avec les médecins et les autorités sanitaires locales et avons pris des mesures immédiates pour maîtriser la situation, notamment en renforçant nos protocoles sanitaires déjà stricts et en fermant l'accès non essentiel à la propriété afin de minimiser l'exposition et d'empêcher la propagation au sein de notre destination.»
Le resort a également indiqué avoir assuré un suivi «étroit et personnalisé» de chaque famille touchée et leur avoir fourni le soutien nécessaire pour assurer leur bien-être et leur rétablissement.
«Aucun autre client n'a présenté de symptômes depuis la première vague de signalements, et nous procédons à un examen approfondi, mais à ce jour, nous n'avons trouvé aucune preuve de contamination», a-t-on conclu dans la déclaration officielle.
Le témoin de Steven Pontarelli au mariage, Alberto Benchimol, souhaite se faire rembourser.
«Nous voyons des gens s'enregistrer et nous découvrons que ce problème existe depuis une semaine ou deux avant nous et que les gens continuent d'y aller», a-t-il déploré à CTV News, ajoutant qu'il envisageait d'intenter une action en justice.
Christine Latremoille, une agente de voyage chez Uniglobe, dont l'un de ses clients a assisté au mariage, a affirmé que pour obtenir une compensation, les gens pouvaient contacter leur agent de voyage ou la compagnie avec laquelle ils avaient réservé.
«Vous n'obtenez pas exactement ce pour quoi vous avez payé. Donc, il y aura bien sûr une compensation... si vous insistez suffisamment», a-t-elle soutenu.
Pour Steven Pontarelli, le voyage a nécessité un an de planification et en quelques jours, le mariage de ses rêves a été gâché, laissant au couple des souvenirs que tous deux préfèrent oublier.