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Le prix de vente moyen pour le mois d'août s'est élevé à 649 100 $.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) affirme que le nombre de maisons vendues au mois d'août a diminué de 2,1 % par rapport à l'année dernière, le marché étant resté calme malgré la baisse des taux d'intérêt.
Sur une base mensuelle désaisonnalisée, les ventes de maisons à l'échelle nationale ont augmenté de 1,3 % par rapport à juillet, a précisé lundi l'organisme.
Avec les prévisions de baisses des taux d'intérêt pour le reste de l'année et jusqu'en 2025, «il est logique que les acheteurs potentiels continuent d’attendre une meilleure abordabilité, d’autant plus que les prix demeurent plutôt stables dans la plupart des régions du pays», a expliqué l'économiste principal de l'ACI, Shaun Cathcart, dans un communiqué.
Le président de l'association, James Mabey, a indiqué que lors de la première semaine des mois d'avril, de mai, de juin et de septembre, il y a généralement une explosion de nouvelles offres qui peuvent secouer le marché.
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Cette année, la Banque du Canada a également annoncé trois baisses consécutives de son taux directeur, dont la dernière était lors de la première semaine de septembre. Selon M. Mabey, cela pourrait aider à attirer les acheteurs.
Cette dernière baisse d'un quart de point de pourcentage a ramené le taux directeur à 4,25 %. Les prévisions économiques indiquent que la banque centrale continuera probablement à réduire son taux directeur à coups d'un quart de point de pourcentage jusqu'en juillet 2025, le ramenant à environ 2,5 % à cette date.
«Le logement reste le principal facteur d'inflation. La (Banque du Canada) surveillera de près si les trois récentes baisses de taux d'intérêt se traduisent par une augmentation significative des prix des maisons, mais jusqu'à présent, les prix se sont bien comportés», a affirmé l'économiste de Desjardins Kari Norman dans une note.
«Nous restons sûrs que la (Banque du Canada) réduira à nouveau son taux directeur en octobre. Cela devrait être suivi d'une autre (baisse) en décembre et de six autres en 2025.»
Le prix de vente moyen pour le mois d'août s'est élevé à 649 100 $, ce qui représente une hausse de 0,1 % par rapport au même mois de l'année précédente.
Des signes encourageants laissent présager une reprise, a soutenu Mike Heddle, un courtier immobilier de Royal LePage à Hamilton, en Ontario.
M. Heddle a affirmé que les visites de résidences ont augmenté dans la province au cours des deux dernières semaines après un ralentissement en août.
«Avant que la propriété ne soit vendue, nous devons générer des offres. Avant de générer des offres, nous devons générer des visites», a-t-il dit.
«S'il existe un indicateur important sur le marché, ça pourrait être celui-ci.»
Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a grimpé de 1,1 % en août par rapport au mois de juillet, grâce à une augmentation de l'offre à Calgary. Les nouvelles inscriptions sont aussi en hausse à Edmonton. Au final, l'augmentation de l'offre en Alberta a compensé une baisse dans la région du Grand Toronto, selon le rapport de l'ACI.
À la fin du mois d'août, environ 177 450 propriétés étaient en vente, soit 18,8 % de plus qu'un an plus tôt, mais plus de 10 % en deçà des moyennes historiques pour cette période de l'année.
Selon Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD, le «dégel du marché immobilier finira par arriver».
«Il se pourrait que les acheteurs potentiels attendent que les taux baissent encore avant de se lancer, surtout avec le message relativement transparent de la Banque du Canada selon lequel de nouvelles baisses de taux sont en cours», a déclaré M. Sondhi dans une note.
«Nous prévoyons actuellement une croissance vigoureuse des ventes de maisons au Canada au cours des prochains trimestres à compter du quatrième trimestre, même si la croissance des prix sera probablement limitée par un contexte d'accessibilité difficile et des conditions d'offre et de demande peu favorables en Colombie-Britannique et en Ontario.»
Selon M. Heddle, l'équilibre actuel du marché est en faveur des acheteurs potentiels.
«Je pense que c'est le moment idéal pour acheter si vous êtes sur le marché, que vous pouvez vous le permettre et que c'est la bonne maison parce que vous pouvez négocier», a-t-il dit.