Le Canada prend des mesures pour interdire les tests de cosmétiques sur les animaux, incluant les chats, les chiens, les souris et les lapins.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Les tests consistent à tester des produits chimiques sur des animaux pour vérifier s'ils causent des dommages avant de les utiliser sur les humains. Cette interdiction pourrait mettre fin à ce processus au Canada.
Une militante des droits des animaux affirme que les animaux sont davantage exposés aux produits chimiques que les humains.
«Nous sommes très heureux que le Canada se soit enfin engagé à éliminer progressivement cette pratique et à l'interdire définitivement», a déclaré Kaitlyn Mitchell, directrice de la défense juridique d'Animal Justice Canada, sur les ondes de CTV News, mercredi.
Mme Mitchell affirme que plus de 40 pays ont interdit certaines formes de tests sur les animaux et estime que le Canada est «en retard». Le projet de loi S-5, la Loi renforçant la protection de l'environnement pour un Canada plus sain, comprenant l'interdiction des tests de toxicité sur les animaux, a reçu la sanction royale le 13 juin.
Le projet de loi est une feuille de route pour éliminer les tests de cosmétiques sur les animaux au Canada, car cette pratique est progressivement abandonnée.
«Cela nous met au même niveau que les États-Unis et l'Union européenne, qui ont déjà mis en place ces outils juridiques solides pour mettre fin aux tests de toxicité sur les animaux», a-t-elle expliqué.
Un changement exige que le ministre de la Santé et le ministre de l'Environnement intègrent des méthodes de tests n'incluant pas les animaux.
Certaines alternatives aux tests sur les animaux comprennent la modélisation informatique ou les tests cellulaires et tissulaires créés par des puces informatiques. Une partie de ce travail est réalisée à l'Université de Windsor, a ajouté Mme Mitchell.
«C'est une période très excitante ici au Canada en ce qui concerne l'utilisation des animaux et la science», a-t-elle conclu.

