Début du contenu principal.
Certaines conditions sont toutefois prévues.
Les restaurateurs ont maintenant le droit d'imposer des pénalités aux Québécois qui réservent une table et qui n'honorent pas leur engagement.
En vertu des nouvelles règles, qui entrent en vigueur jeudi, les restaurateurs peuvent imposer une pénalité maximale de 10 $ par personne lorsqu'un groupe d'au moins deux personnes ne se présente pas à sa réservation.
Certaines conditions sont toutefois prévues. Les clients doivent notamment être expressément avertis de ces frais et avoir la possibilité d'annuler facilement leur réservation.
À VOIR AUSSI | Payer 10$ pour les «no-shows» au resto: voici comment fonctionnera le nouveau règlement
Ils ont jusqu’à trois heures avant la réservation pour annuler, et les frais ne s’appliquent que si aucun membre du groupe ne se présente à l'heure prévue de la réservation.
Le règlement édicte que le restaurateur doit rappeler au client sa réservation dans un délai de 6 à 48 heures avant l’heure prévue – à l’exception des réservations qui sont effectuées dans cette période.
L’Association Restauration Québec estime que les réservations fantômes entraînent des pertes financières moyennes de 49 000 $ par établissement chaque année.
À VOIR AUSSI | Pénalités pour les réservations fantômes: l'idée accueillie de manière mitigée
Pour sa part, l'Association canadienne de l'industrie de la restauration souligne que le Québec était la seule province qui interdisait expressément aux restaurateurs de facturer des frais pour les réservations fantômes.
Plusieurs Québécois interrogés par Noovo Info ont également salué cette nouvelle mesure.
Un restaurateur estime également que cette pénalité de 10 $ n'est pas suffisante.
«50 $ ce serait mieux. Ça enverrait un bon message à tout le monde», a lancé Peter Morentzos de QDC Burger.
Le vice-président des affaires publiques à L’Association Restauration Québec, Martin Vézina, estime également que cette pénalité aurait être plus sévère.
«On aurait visé une pénalité à 20$ par personne. Mais on va voir si ça va changer le comportement des clients», a-t-il lancé.
Or, en Estrie, ce ne sont pas tous les restaurateurs qui comptent imposer des pénalités pour les «no-shows».
C'est le cas de la microbrasserie Siboire.
Voyez le reportage d'Alex Sauro dans la vidéo juste ici:
À voir dans la vidéo.