Malgré l'inflation, l'imposition des tarifs douaniers... les Québécois semblent être toujours aussi heureux au travail en 2025, aux côtés des Albertains, des Saskatchewanais et des Manitobains - en obtenant une note de 6,8/10 selon l'indice mensuel de bonheur au travail d'ADP Canada.
Les travailleurs du Canada Atlantique enregistrent leur score le plus faible à ce jour, avec une note de 6,4/10. Les travailleurs en Ontario et en Colombie-Britannique obtiennent la note de 6,7/10, selon l'ADP Canada.
De manière générale, l'indice mensuel de bonheur au travail révèle un léger recul du bonheur chez les travailleurs au pays au mois d'avril. On parle d'une note de 6,7/10.
En effet, près d’un tiers (30%) d'entre eux estiment que l’épuisement professionnel représente le principal obstacle à leur progression de carrière. Les pressions financières et les opportunités limitées sont également un frein pour être heureux au travail.
«Ces résultats soulignent l’importance d'adopter une approche globale afin de soutenir les employés», a expliqué Heather Haslam, vice-présidente du marketing d’ADP Canada. «Investir dans le bien-être des employés, c’est investir dans l’avenir du travail.»
Selon l'ADP Canada, près de la moitié des travailleurs au Canada se disent satisfaits de leurs rôles et responsabilités actuels, notamment en raison de la conciliation travail-famille et la flexibilité. Leur score est à 6,8/10 dans l'indice.
Même si le développement de carrière est important pour de nombreux Canadiens, le salaire est quand même le critère le plus important (60%), suivi de l’équilibre travail-vie personnelle (51%) et de la sécurité d’emploi (39%).
Notons que le salaire minimum au Québec est passé de 15,75 $ l'heure à 16,10 $ depuis le 1er mai. Selon le ministre du Travail, Jean Boulet, cette augmentation bénéficierait à 217 400 salariés — le nombre varie d'un mois à l'autre — principalement dans les secteurs du commerce de détail et de la restauration. De ce nombre, 118 400 sont des femmes.
Pour les employés à pourboire, la hausse sera de 30 cents l'heure. Leur salaire minimum passera alors à 12,90 $ l'heure.
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Depuis que Québec a annoncé sa hausse à venir, l'Ontario, avec laquelle Québec se compare souvent, a annoncé que son salaire minimum grimpera à 17,60 $, le 1er octobre prochain.
Écart de génération?
Même si le développement de carrière est important pour de nombreux Canadiens, le salaire est quand même le critère le plus important (60%), suivi de l’équilibre travail-vie personnelle (51%) et de la sécurité d’emploi (39%). D'ailleurs, les baby-boomers (61 ans et plus) sont les plus heureux au travail, en ayant une note de 7,3/10, alors que les personnes issues de la génération Z (18 à 28 ans) semblent être les plus malheureuses au travail (6,5/10).
D'après l'indice mensuel de bonheur au travail, les milléniaux (29 à 44 ans) et la génération X (45 à 60 ans) se situent au milieu avec une note de 6,7/10. C'est la première fois que la génération Z - dont les chiffres atteignent leur niveau plus bas depuis juin 2023 - est devancée par la génération X depuis avril 2023.
Rappelons que la Finlande a réussi à se classer à la première place des pays où les gens les plus heureux de la planète en 2025, selon le Rapport mondial sur le bonheur. Le Canada occupe la 18e position du classement, et ce malgré la guerre commerciale tarifaire avec les États-Unis.
Avec des informations de La Presse canadienne

