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Les prisons du Québec ne sont pas à l'abri d'une autre évasion par hélicoptère, comme ce fut le cas en 2013 à St-Jérôme et en 2014 à Québec.
Seulement 22 des 150 cours extérieures ont été grillagées à la suite de ces événements.
Le ministère de la Sécurité publique envisage d'augmenter ce nombre dans les prochaines années.
La Sécurité publique est aussi à la recherche de moyens pour contrer les livraisons par drône qui se multiplient dans les centres de détention.
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À Amos, la prison, inaugurée en 2018, fait en principe partie des endroits les plus sécuritaires. En principe, parce que le ministère ne donne que peu de détails sur les cotes de sécurité, par mesure préventive.
Par courriel, le ministère dit seulement que toutes les cours sont sécuritaires, entourées d'un grillage ou de murs, avec des barbelés et surveillées par caméra.
La prison d'Amos a coûté plus de 120 millions de dollars. Elle peut accueillir 220 détenus.
La prison est bâtie de façon à éviter l'introduction d'objets et à empêcher les évasions. Peu de détails ont été donnés à cet effet.
Quant à l'évasion de 2014, tristement célèbre, elle impliquait trois Valdoriens dont la cavale s'est terminée deux semaines plus tard.