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Quelque 220 syndiqués de l'usine Bradken à Mont-Joli, dans le Bas-Saint-Laurent, ont déclenché une grève illimitée lundi après-midi.
Les travailleurs, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, ont du même coup rejeté une offre globale et finale de l'employeur, et ce, dans une proportion de 69 %. Ils ont déclenché la grève sur-le-champ.
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Le 11 mars, ils avaient déjà rejeté à 88 % une autre offre patronale et s'étaient alors dotés de ce mandat de grève, dans une proportion de 88 %.
Bradken fabrique des pièces moulées et de blindage, pour l'industrie minière en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
L'industrie se porte bien et les travailleurs veulent en profiter, a expliqué en entrevue mercredi Éric Matte, représentant syndical des Métallos. Les travailleurs savent qu'ils ont déjà «de bons salaires», mais ils veulent avoir de meilleurs salaires, ce qui va profiter à toute l'économie régionale de la Métis, affirme-t-il.
Le litige porte sur les salaires et les vacances.
Les négociations ne sont pas rompues pour autant; deux autres journées sont prévues «prochainement», a précisé M. Matte. «On garde le contact avec les porte-parole».
Joint au téléphone, le service des ressources humaines de Bradken à Mont-Joli n'a pas répondu, la réception non plus. Et joint par courriel, le service des communications de la grande entreprise Bradken n'avait toujours pas répondu, au moment d'écrire ces lignes. Bradken appartient au conglomérat Hitachi.