Début du contenu principal.
Les 220 travailleurs syndiqués de l'usine Bradken de Mont-Joli sont en grève générale illimitée depuis lundi après-midi.
L'usine est l'un des plus importants employeurs privés de la ville-centre de la Mitis.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Bas-St-Laurent, consultez le Noovo.Info.
Affiliés au syndicat des Métallos, les travailleurs ont rejeté à 69 % l'offre de convention collective qualifiée de globale et finale par la direction.
Le litige porte, entre autres, sur les salaires ainsi que sur des clauses normatives en lien avec la prise de vacances.
«Nos membres sont déterminés à aller chercher des salaires qui reflètent l'évolution de l'industrie minière actuelle. Les mines vont bien, l'usine tourne à plein. Les travailleurs souhaitent obtenir leur juste part», affirme le représentant syndical des Métallos, Éric Matte.
«Nous sommes installés devant l'usine depuis le milieu de l'après-midi. Nous y resterons, nuit et jour, jusqu'à ce qu'une convention collective à la satisfaction des membres soit conclue », fait valoir le président de la section locale 6506 des Métallos, Marco Deschesne.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.