Société

Les corps de police autochtones du Québec se plaignent de sous-financement chronique

Les 22 corps de police autochtones du Québec ont déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne accusant le ministère fédéral de la Sécurité publique de sous-financement chronique.

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20231031111036-6657d5fd19922d119e6d5d087c206870dde7f1a3d74f440370176fa0f1d30fef.jpg Le chef de la police mohawk d'Akwesasne, Shawn Dulude, répond aux journalistes lors d'une conférence de presse à Québec, le vendredi 4 décembre 2020. (Simon Clark /Simon Clark | La Presse canadienne )

Les 22 corps de police autochtones du Québec ont déposé une plainte auprès de la Commission canadienne des droits de la personne accusant le ministère fédéral de la Sécurité publique de sous-financement chronique.

Shawn Dulude, président de l'Association québécoise des directeurs de police des Premières Nations et des Inuits, affirme que le financement fédéral pour la police autochtone a conduit les forces à l'échec.

M. Dulude, qui est également chef du service de police mohawk d'Akwesasne, affirme que les niveaux de financement empêchent la police autochtone de fournir des services de base comparables à ceux des autres forces de police à travers le pays.

Il affirme que le prétendu sous-financement de la police autochtone s’étend au-delà des communautés qu’elle dessert et affecte la sécurité nationale.

Benoît Amyot, avocat représentant la police des Premières Nations, espère que la cause sera acceptée par la commission et renvoyée au Tribunal canadien des droits de la personne, qui entend les causes de discrimination et peut attribuer des compensations financières.

Sécurité publique Canada n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.