Alors qu’il reste un an avant les prochaines élections, le péquiste Pascal Bérubé a tenu à signaler que les députés caquistes nationalistes n’étaient pas les bienvenus au sein de sa formation politique.
«Nous, on vise l'électorat. Ça fonctionne plutôt bien présentement. Les gens qui sont nationalistes. Les gens qui aiment notre action, qui aiment les enjeux qu'on aborde, ils sont les bienvenus», a-t-il expliqué en point de presse mercredi à l’Assemblée nationale.
Même son de cloche au sujet des employés politiques de la CAQ. «Ceux qui travaillent présentement contre nous? Non», a tranché Pascal Bérubé.
Fondée en 2011, la CAQ est une coalition qui regroupe notamment des gens provenant du Parti québécois et du Parti libéral du Québec.
Par exemple, les actuels ministres Jean-François Simard et Benoit Charette ont tous deux été députés péquistes avant de joindre la CAQ.
Le premier ministre, François Legault, lui-même est un ancien ministre péquiste.
Le PQ et la CAQ se mènent d’ailleurs une féroce lutte sur le champ de bataille identitaire.
Alors que le prochain scrutin approche à grands pas, les choses vont mal pour les caquistes. Selon l’agrégateur de sondages Qc125, ils pourraient être totalement rayés de la carte si des élections avaient lieu aujourd’hui.
De son côté, le PQ se maintient en tête des intentions de vote depuis la fin de 2023.
«Il y aura 125 candidats et candidates. On est rendu à près de 800 candidatures reçues. On est à faire en sorte d'avoir la meilleure équipe possible. Il y a des gens qui proviennent de différents horizons», a indiqué Pascal Bérubé.