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Les abeilles et autres pollinisateurs sont en déclin depuis des années..
À l'occasion de la huitième édition de la Journée mondiale des abeilles, mardi, les scientifiques et les apiculteurs espèrent que cet événement permettra de sensibiliser le public aux risques à la survie de l'espèce.
À Cologne, en Allemagne, près de 400 000 abeilles, installées dans des ruches sur les toits de la ville, s'activaient à produire du miel.
Pour Matthias Roth, président de l'Association des apiculteurs de Cologne, il est crucial de protéger à la fois les abeilles domestiques, comme celles de ses ruches sur les toits, et les espèces sauvages. Son organisation a installé des nichoirs dans l'espoir d'aider les abeilles solitaires, qui ne forment pas de ruches, mais M. Roth craint que cela ne soit pas suffisant.
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«Nous devons prendre soin de la nature, a soutenu M. Roth, mardi. Nous nous sommes éloignés de la nature, surtout en ville, et nous devons prendre particulièrement soin des abeilles sauvages.»
Les abeilles et autres pollinisateurs sont en déclin depuis des années, et les experts imputent cette diminution à une combinaison de facteurs: insecticides, parasites, maladies, changement climatique et manque de diversité alimentaire. Une part importante de l’alimentation humaine provient de plantes pollinisées par les abeilles – pas seulement les abeilles domestiques, mais aussi des centaines d’espèces d’abeilles sauvages moins connues, dont beaucoup sont menacées.
En 2018, l’Assemblée générale des Nations unies a parrainé la première «Journée mondiale des abeilles» afin d’attirer l’attention sur la situation critique des abeilles. Des gestes aussi simples que la création d’un jardin de pollinisateurs ou l’achat de miel brut auprès des agriculteurs locaux sont encouragés.
Le 20 mai a été choisi pour la «Journée mondiale des abeilles» afin de coïncider avec l’anniversaire d’Anton Janša, pionnier des techniques apicoles modernes au XVIIIe siècle dans sa Slovénie natale.
En Allemagne, où les abeilles contribuent à hauteur de 2 milliards d'euros (3,1 milliards $ CA) de retombées économiques, elles jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des emblématiques champs de colzas jaunes qui dominent la campagne au printemps.