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L’embauche de travailleurs étrangers en effervescence à Drummondville
Huit missions doivent être réalisées d’ici juin 2024.
Le recrutement de main d’œuvre à l’international augmente encore en popularité à Drummond. La Société de développement économique doit accompagner les entrepreneurs lors de huit missions au cours de la prochaine année, soit une de plus que dans les 12 derniers mois.
Les représentants des employeurs iront sur place pour faire la connaissance de travailleurs potentiels en Tunisie, au Sénégal, au Mexique, au Maroc, au Brésil et en France.
L’Afrique subsaharienne s’ajoute également à la liste en septembre cette année pour des rencontres virtuelles. La Côte d’Ivoire, le Togo et le Cameroun ont été retenus puisqu’ils sont d’anciennes colonies françaises avec un système d’éducation calqué sur le modèle européen.
Seulement deux missions se feront par l’entremise de l’internet. C’est une stragétie qui aurait livré de bons résultats pendant la pandémie et qui serait là pour rester, mais les entreprises préfèreraient être en personnes selon les accompagnateurs.
La directrice attraction et développement de talents à la Société drummondvilloise, Julie Biron, estime que la recherche d’employés à l’étranger n’est pas une solution miracle, mais cet outil serait maintenant incontournable.
«C’est une stratégie qui est maintenant mise de l’avant en permanence chez nos entreprises.»
Selon le rapport de l’organisation, 769 candidats ont été recrutés au cours de l’année 2022. Il s’agissait d’une augmentation de 25%, et d’un nouveau plafond pour ce service d’accompagnement en place depuis 2018.
Cette barre a été atteinte notamment grâce à la mission québécoise la plus importante menée en sol africain.
L’accueil de ces travailleurs a également presque doublé en un an. Un record avait été établi en janvier 2023.
Recrutement pour les écoles
Ces missions servent également d’outil pour aller chercher des étudiants à l’international. Il s’agit d’une branche qui n’est en place que depuis trois ans. Le nombre de demandes d’admission dans des programmes ciblés était de 123 dans la dernière année, soit trois fois plus que la précédente. Elles pourraient encore doubler dans les 12 prochains mois.
Selon la Société de développement économique de Drummondville, cette avenue favorise l’arrivée des familles et amis des employés qui seraient alors plus portés à se procurer un permis de travail et de rester au Québec par la suite.
Une entreprise récompensée
Lors de la présentation de cette programmation annuelle au Centrexpo Cogeco, la SDED a remis le tout premier Prix diversité et inclusion à la compagnie de pièces en aéronautique RASAKTI située à Saint-Germain-de-Grantham. Après une vingtaine de recrutements réalisés, elle a à son emploi des travailleurs d’une dizaine de pays.
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