Le salaire ne serait plus le facteur le plus important dans la sélection d'un emploi, selon des données recueillies par l'agence Randstad qui a sondé plus de 800 Canadiens.
Les employés seraient désormais plus enclins à rechercher un travail un peu plus personnalisé, correspondant à leurs valeurs ainsi qu'à leur aspiration.
Si le salaire demeure un facteur important dans l'équation, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée occupe une place plus importante ou équivalente à la question de la rémunération, et ce pour tous les groupes d'âge.
Par exemple, une plus grande proportion des personnes sondées appartenant à la génération Z affirment que l'équilibre travail et vie privée est plus important que la rémunération et dans une plus mince marge, la sécurité d'emploi.
Un constat quelque peu différent se dessine pour les baby boomer et la génération X pour qui la rémunération est tout aussi importante que l'équilibre travail et vie privée. Seuls les milléniaux accordent un peu moins d'importance pour cet élément, mais dans une très mince proportion.

Le sentiment d'appartenance se révèle aussi comme un facteur dominant dans le choix d'un emploi; 86% des répondants souhaitent que leur milieu de travail se compare à une communauté. Notons que 42 % des répondants ont affirmé avoir quitté leur emploi en 2025 en raison de la «toxicité» du milieu de travail. Il s'agit d'une hausse de 6% par rapport à l'année précédente.
«Trouver un sentiment d’appartenance au travail n’est pas seulement souhaitable pour les talents. 86% d’entre eux affirment que cela améliore également leurs performances et leur bien-être au travail», mentionne-t-on dans le rapport.
Selon les mêmes chiffres colligés, les employés désirent que leurs employeurs mettent de l'avant des mesures afin de développer leur compétence sur une foule de domaines, dont l'intelligence artificielle, les compétences en gestion et en leadership ou encore la science des données ou analytique.
«Alors que 36 % des travailleurs canadiens estiment que les employeurs ont amélioré leur soutien à la formation, les travailleurs prennent de plus en plus leurs responsabilités: 32 % sont prêts à se perfectionner, bien que 30% considèrent toujours que la reconversion professionnelle relève principalement de la responsabilité de l’employeur», précise l'agence Randstad.
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