Début du contenu principal.
Le 22 mai dernier, une fuite de trioxyde de soufre aurait été causé à la suite d'une défaillance d'équipement. La fuite aurait duré une quinzaine de minutes.
Les représentants du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) tentent de faire la lumière sur l'émission de trioxyde de soufre (SO3) survenue le 22 mai dernier en avant-midi à la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda afin de déterminer «si l'entreprise a respecté la législation environnementale applicable ainsi que son autorisation ministérielle».
Advenant que des manquements soient constatés, le ministère de l'Environnement «s'assurera d'y donner suite» conformément à sa directive sur le traitement des manquements à la législation environnementale, précise-t-on dans un communiqué acheminé aux médias.
La Fonderie Horne utilise le trioxyde de soufre - un composé formé par oxydation du SO2 (dioxyde de soufre) - dans le cadre d'une étape de traitement de ses émissions atmosphériques.
Le 22 mai dernier, une fuite de trioxyde de soufre aurait été causée à la suite d'une défaillance d'équipement. Lors de l'événement, l'usine aurait immédiatement été mise à l'arrêt et un périmètre de sécurité a été déployé pour les employés. La fuite aurait duré une quinzaine de minutes.
Il faut savoir que le trioxyde de soufre (SO3) est un gaz instable et très réactif avec l’eau. À son contact, une réaction chimique se produit et conduit à la formation d’acide sulfurique. Cette réaction provoque, en cas de contact, des brûlures des voies respiratoires, des poumons et des yeux.
Le MELCCFP affirme être en contact avec l'entreprise afin de comprendre les circonstances précises de ces émanations.
La Direction de la Santé publique, le ministère de la Sécurité publique et la Ville de Rouyn-Noranda ont été avisés de la situation.
Dans un communiqué transmis par le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, les autorités de la santé indiquent d'ailleurs que «selon la Fonderie, il s’agissait d’une fuite de faible quantité.»
L'entreprise aurait confirmé que les correctifs ont rapidement été apportés, que la fuite a été réparée et que les opérations ont pu reprendre.
Le DSP a également fait savoir qu'il n'y a pas «à l'heure actuelle» de danger pour la santé de la population en lien avec cette fuite de gaz et qu'aucune intervention préventive n’était donc requise de la part de la population.