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La nomination de la multipercussionniste Mélissa Lavergne avait suscité de vives réactions.
La multipercussionniste québécoise Mélissa Lavergne se retire de son rôle de porte-parole du Festival Nuits d’Afrique, après que sa nomination eut suscité la controverse.
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Annoncée mercredi sur les réseaux sociaux du festival, la nomination de Mme Lavergne, une femme blanche, à titre de porte-parole de ce festival voué à «la rencontre des musiques d’Afrique, des Antilles et d’Amérique latine» n’a pas tardé à faire réagir.
Sur Instagram, plusieurs internautes avaient dénoncé le fait que ce rôle n’ait pas été offert à une personne africaine ou issue de la diversité.
Mme Lavergne a déclaré à La Presse qu’elle avait choisi de se retirer étant «sensible» à «la grogne que ça suscite».
De son côté, les organisateurs du festival ont décidé de ne pas solliciter un autre porte-parole pour remplacer Mme Lavergne.
«Je comprends les gens qui ont vu un manque de sensibilité dans notre choix, mais nous poursuivons toutes et tous le même objectif: celui d’un monde plus inclusif et plus ouvert», a exprimé sur le compte Instagram du festival le président et fondateur de l’évènement, Lamie Touré.
M. Touré a également tenu à défendre Mme Lavergne qui était dévouée au Festival international Nuits d’Afrique depuis sa création, selon lui.
«Mélissa était déjà là, à jouer des percussions au tout début du Festival. C’est une enfant de Nuits d’Afrique. Je ne vois pas sa couleur. Je vois une musicienne avec du cœur qui fait partie de la grande communauté des artistes des musiques du monde de Montréal», a-t-il écrit.
La 36e édition du Festival Nuits d’Afrique se déroulera du 12 au 24 juillet prochains.
Le chanteur d’origine rwandaise Corneille était porte-parole de l’événement l’an dernier. La journaliste Myriam Fehmiu a aussi occupé le rôle par le passé.
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