Le fabricant de meubles et de produits pour enfants Dorel a obtenu un sursis de la part de ses créanciers, mais sa situation financière demeure précaire alors qu’elle prévoit mettre à pied «un nombre important» d’employés.
Dorel ne respectait pas certaines conditions imposées par ses créanciers en date du 31 mars dernier, a indiqué l’entreprise, lundi, en même temps que le dévoilement de ses résultats financiers. Les créanciers ont accepté de lui donner un sursis jusqu’au 8 août 2025.
«La direction conclut que la société pourrait ne pas être en mesure de respecter ses engagements financiers trimestriels au cours des 12 prochains mois», peut-on lire dans le rapport de gestion de la société.
Le secteur du meuble affronte de nombreux vents contraires, notamment une forte concurrence, des consommateurs moins enclins aux grosses dépenses discrétionnaires et une guerre commerciale qui exerce une pression sur les prix.
L’entreprise s’est engagée à poursuivre d’autres activités de restructuration. Elle a affirmé «qu’un nombre important» de postes seraient abolis. Des fonctions administratives seront regroupées entre la division maison et produits pour enfants.
Les ventes de Dorel ont diminué de 8,7 % pour s’établir 320,5 millions $ US au cours du premier trimestre par rapport à 351,1 millions $ US à la même période l’an dernier. Elle a enregistré une perte nette de 25,3 millions $ US, par rapport à une perte de 17,6 millions $ US à la même période l’an dernier.
L’action perdait 0,10 $, ou 5,88 %, à 1,60 $ à la Bourse de Toronto en avant-midi.