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L’ABC du bracelet antirapprochement contre la violence faite aux femmes
En réponse aux nombreux cas de violence conjugale et à la hausse des féminicides au Québec, le bracelet anti-rapprochement est utilisé depuis le printemps dernier dans la région de Québec. Le ministère de la Sécurité publique du Québec a fait la démonstration vendredi de cet outil de surveillance électronique devant les médias au Centre de détention de Québec.
Le bracelet anti-rapprochement, destiné aux contrevenants qui sortent des centres de détention provinciaux, est doté d’un dispositif de géolocalisation connecté à un récepteur qui lui est en possession de la victime.
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Lorsque l’hôte du bracelet est localisé au-delà d’un certain périmètre de la victime, un signal d’avertissement est émis pour la prévenir et alerter les autorités concernées.
Voici des images prises par Noovo Info lors de la démonstration du bracelet antirapprochement.
Par qui et pour qui ?
La décision d’ordonner le port du bracelet antirapprochement reviendra aux juges, aux commissaires de la Commission québécoise des libérations conditionnelles et aux directeurs des établissements de détention.
La mesure vise les personnes reconnues coupables de violence conjugale et celle en attente d’un verdict en ce sens.
Pour imposer le bracelet anti-rapprochement à un contrevenant, sa victime devra obligatoirement avoir donné son consentement. Lorsque ce sera le cas, la personne visée par la mesure portera le bracelet au poignet ou à la cheville en tout temps.
Le bracelet anti-rapprochement sera déployé sur l’ensemble du territoire québécois d’ici décembre 2023. Le coût d’implantation de cette mesure est évalué à 41M$ sur cinq ans.
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Le Québec est la première province du Canada à se doter d’un tel outil. Ailleurs dans le monde, le bracelet antirapprochement est notamment utilisé en France, aux États-Unis et au Royaume-Unis.
Avec l'information de Simon Bourassa pour Noovo Info