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La société d'État prévoit aussi l'ajout d'un service de livraison, l'ouverture de 34 agences et la fermeture de cinq succursales.
Se disant soucieuse de répondre aux besoins de sa clientèle, la Société des alcools du Québec (SAQ) a annoncé mardi le déploiement d'un nouveau concept de micro-agences urbaines. Un projet pilote de six micro-agences démarrera en mai à Montréal. Dans la foulée, la société d'État ferme toutefois cinq succursales.
Les micro-agences seront situées dans des quartiers moins bien desservis par le réseau de la SAQ et offriront une sélection de dépannage d'une trentaine de produits, incluant des prêts à boire à base de spiritueux, ainsi que quelques bulles, vins et spiritueux.
Dans un communiqué, la société d'État explique vouloir répondre aux besoins de gens «qui ne connaissent pas ou ne fréquentent pas la SAQ» ainsi que de ceux qui «cherchent une offre de dépannage hors des heures d'ouverture».
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«Nos façons de faire doivent évoluer pour être plus en phase avec tous nos clients, ceux d’aujourd’hui et de demain, dans le but de demeurer performants à long terme. C’est essentiel pour assurer la pérennité de notre contribution au Québec », a déclaré Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SAQ.
Si tout se passe bien avec les six premières micro-agences implantées à Montréal, la SAQ prévoit le déploiement d'une centaine d'autres points de vente dans différentes régions urbaines du Québec au cours de la prochaine année.
«Ces nouveaux points de vente se retrouveront dans des établissements disposant déjà d’un permis de vente d’alcool (comme des épiceries ou dépanneurs). L’application stricte de nos règles d’éthique de vente sera non négociable», a précisé la SAQ.
La Société des alcools du Québec lancera aussi en juin prochain un projet pilote de livraison de dépannage en zone urbaine avec une plateforme collaborative.
«Ce projet pilote permettra de vérifier l’efficacité de cette approche, l’adhésion des clients et l’assurance d’un service fiable et conforme aux normes de la SAQ. À terme, l’objectif est d’offrir environ 150 produits en livraison par le biais de ces plateformes», a expliqué la SAQ.
Le projet pilote débutera à Montréal et, en cas de succès, sera étendu à l’ensemble du Québec et à d’autres plateformes.
La société d'État affirme qu'elle fera le choix de la plateforme «dans un esprit de cohérence et de solidarité» et en tenant compte du contexte actuel avec l'administration américaine «et de l'impact de ses décisions sur l'économie québécoise».
La Société des alcools du Québec annonce aussi mardi l'ouverture prochaine de 34 nouvelles agences - des points de vente situés dans des épiceries et dépanneurs sélectionnés - à travers le Québec, principalement dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de Chaudière-Appalaches.
Ce faisant, la SAQ procédera aussi à la fermeture de cinq succursales, soit celles de Stanstead, Promenade du Portage à Gatineau, Baie-D’Urfé, Campanile à Québec et Ville-Émard.
La fermeture de ces succursales est prévue lorsque leurs baux arriveront à échéance en 2025-2026.
«[Ces succursales] ne sont plus localisées au meilleur endroit pour s’inscrire dans le parcours de magasinage des clients et donc, ne connaissent pas l’achalandage souhaité», a expliqué la SAQ.
Cette décision fait évidemment des mécontents.
Guillaume Cliche-Rivard, député solidaire de Saint-Henri-Sainte-Anne, a commenté l'éventuelle fermeture de la SAQ à Ville-Émard.
«Je comprends les gens de Ville-Émard d'être frustrés et dans l'incompréhension face à cette décision de la société d'État. Avec mon bureau de circonscription, je vais entrer en contact avec la SAQ pour mieux comprendre la décision, voir si cela peut encore être évalué ou si des solutions alternatives peuvent être évaluées. La vitalité de la rue Monk est importante pour tous et toutes», a-t-il fait savoir dans un courriel acheminé à Noovo Info.
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La SAQ a effectué deux ajustements de prix au cours des dernières semaines.
Le premier ajustement de prix a eu lieu le 16 février dernier et s'appliquait à la majorité des produits vendus dans les différentes succursales. La SAQ a fait un deuxième ajustement de prix au début du mois de mars, cette fois visant les produits nouvellement consignés (plastique et aluminium), les produits achetés par la SAQ en dollars américains (environ 2 % des produits vendus à la SAQ) et certains produits des producteurs et embouteilleurs québécois.