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Mais ce succès devra d’abord passer par les succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ), estime-t-il.
M. Beauchemin a interpellé la SAQ à ce sujet, lundi. «Il faut que la SAQ nous ouvre les portes.»
«Plusieurs producteurs québécois veulent vendre leurs vins dans les SAQ. Plusieurs produits pourraient fournir davantage de succursales. On est là, on est au rendez-vous.»
La décision de Québec d’inciter la SAQ de retirer tous les produits des États-Unis de ses tablettes en guise de réplique à l’imposition de tarifs douaniers pourrait d’ailleurs être salutaire aux producteurs d’ici, et ce, pour plusieurs années.
M. Beauchemin constate un «engouement pour les produits québécois. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire», a-t-il reconnu.
Chez A3 Québec - L’Association des agences de vins, bières et spiritueux - on craint toutefois des problèmes au niveau de la chaîne d’approvisionnement. Le coût pourrait être dur à encaisser, mentionne la directrice générale d’A3 Québec, Catherine Lessard.
Rappelons que les produits québécois représentent seulement 1,5% des ventes, contre 6,5 % pour les produits américains.
De son côté, la SAQ dit n’avoir reçu aucune indication de Québec malgré le sursis annoncé par la Maison-Blanche et maintient donc le boycottage des produits américains.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.