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Durant son adolescence, la reine Camilla a repoussé un prédateur sexuel avec son soulier

«J'ai fait ce que ma mère m'avait dit, j'ai enlevé ma chaussure et je l'ai frappé dans les parties avec le talon.»

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La reine Camilla arrive pour la commémoration du 80e anniversaire du Jour de la Victoire sur le Japon au National Memorial Arboretum, le 15 août 2025, à Alrewas, en Angleterre. La reine Camilla arrive pour la commémoration du 80e anniversaire du Jour de la Victoire sur le Japon au National Memorial Arboretum, le 15 août 2025, à Alrewas, en Angleterre. (Christopher Furlong/Pool Photo via AP)

Selon un nouveau livre sur la famille royale, la reine Camilla a repoussé une agression sexuelle lorsqu'elle était adolescente en retirant sa chaussure et en frappant l'agresseur à l'aine.

Camilla se trouvait dans un train à destination de la gare de Paddington à Londres au milieu des années 1960 lorsque l'homme assis à côté d'elle a tendu la main et a tenté de la toucher, selon un extrait de Power and the Palace de Valentine Low, ancien correspondant royal pour le Times of London. Elle a raconté cette agression à l'ancien premier ministre Boris Johnson lorsqu'il était maire de Londres.

«Camilla a dit: "J'ai fait ce que ma mère m'avait dit, j'ai enlevé ma chaussure et je l'ai frappé dans les parties avec le talon"», a expliqué l'auteur à la BBC. «Quand elle est arrivée à Paddington, et c'est en quelque sorte le moment crucial de l'histoire, elle a trouvé un homme en uniforme et lui a raconté ce qui s'était passé, et l'homme a été arrêté. Elle a agi de manière responsable. »

L'histoire a fait l'objet d'une large couverture médiatique britannique lundi, avec des titres allant du simple «La reine a repoussé un agresseur sexuel» du Daily Telegraph au style tabloïd du Sun «Camilla a frappé un peloteur dans les parties». Quelle que soit l'approche, cette histoire ne manquera pas de renforcer la réputation de Camilla en tant que femme pragmatique qui a apporté un peu de courage à la famille royale.

L'histoire a été racontée à Valentine Low par l'un des anciens assistants de Boris Johnson, qui pensait que cet incident était la raison pour laquelle Camilla soutenait ouvertement les associations caritatives qui viennent en aide aux victimes de violence domestique. Elle a hésité à en parler car son expérience, bien que bouleversante, était moins grave que les agressions subies par d'autres femmes et filles, selon M. Low.

«Elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle au détriment de leur expérience», a-t-il expliqué.

Buckingham Palace a refusé de commenter cette information.

Power and the Palace sera publié à la fin du mois. Mais cet ouvrage, qui détaille les relations entre la monarchie et les dirigeants politiques britanniques, a déjà attiré l'attention grâce à des extraits publiés dans le Times of London qui suggèrent que la défunte reine Elizabeth II s'opposait à la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne.