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Moins d’une semaine après le départ des camions de la capitale provinciale à Québec, une manifestation est prévue à Montréal samedi pour demander à nouveau la fin des mesures sanitaires en place pendant la pandémie de COVID-19.
Moins d’une semaine après le départ des camions de la capitale provinciale à Québec, une manifestation est prévue à Montréal samedi pour demander à nouveau la fin des mesures sanitaires en place pendant la pandémie de COVID-19.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
La manifestation «Unis dans l’Amour pour la Liberté» samedi au parc Jarry dans l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension de Montréal est prévue à 13 h, en solidarité avec le convoi de camionneurs d’Ottawa en cours.
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«À deux jours de la Saint-Valentin, quoi de mieux que de se réunir en amoureux pour manifester ensemble notre désaccord face à ces mesures abusives et liberticides », lit-on dans un message sur la page événementielle Facebook animée par le groupe Québec Pro Choix.
La dernière grande manifestation montréalaise au début de janvier a attiré des milliers de personnes dans les rues, dont le chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier.
Depuis cette manifestation, le Québec a commencé à lever les restrictions sanitaires, notamment en autorisant les restaurants à ouvrir leurs salles à manger, les théâtres à fonctionner à moitié et le retour des sports organisés sous certaines restrictions.
La mairesse Valérie Plante a affirmé jeudi que les forces policières de la ville sont prêtes à toute manifestation, comme elles l’ont été tout au long de la pandémie.
«Nous avons examiné de très près la situation de ce qui s’est passé à Ottawa, de ce qui s’est passé au Québec», a-t-elle dit. «Nos policiers, certains d’entre eux étaient à Québec le week-end dernier pour voir comment ça se passerait, donc il y a beaucoup d’apprentissages là-bas… Le SPVM est prêt à toutes les manifestations (manifestations).»
Les organisateurs n’ont pas dévoilé qui prendrait la parole lors du rassemblement de samedi, mais ont mentionné que ce serait une surprise et que les «plus grands lanceurs d’alerte sont attendus».
La police de Montréal (SPVM) a soutenu être au courant de la manifestation et être prête à intervenir si la circulation est bloquée.
Plante a avancé qu’elle n’avait aucun problème avec les manifestations dans la ville, mais que les camions bloquant les rues ne seraient pas autorisés.
«La Ville de Montréal a toujours été un endroit où les gens se rassemblent et font entendre leur voix, ce qui est tout à fait bien», a-t-elle lancé. «Mais on est toujours en état d’urgence ici à Montréal, donc pour moi c’est très important que les gens puissent venir manifester pacifiquement, mais je ne veux pas que des camions bloquent les rues et l’opération qui doit être faite.»
Par Caroline Plante - La Presse canadienne
Des élus québécois ont plaidé l’apaisement, vendredi, à la veille d’une manifestation prévue à Montréal et dans le contexte où plusieurs manifestants s’agitent sur les réseaux sociaux.
Le porte-parole libéral en santé, Monsef Derraji, a déclaré en point de presse comprendre que les Québécois veuillent exprimer leur fatigue. Mais «personne ne va gagner s’il y a une escalade de violence», a-t-il dit.
Le député faisait un appel au calme et à la prudence, quelques minutes avant le début de son interpellation avec le ministre de la Santé, Christian Dubé, sur la question de la gestion de la pandémie.
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Une interpellation le vendredi est une occasion pour les députés de l’opposition de questionner, pendant deux heures au Salon bleu, un ministre sur un enjeu de leur choix.
Le chef parlementaire du Parti québécois (PQ), Joël Arseneau, a fait valoir vendredi matin qu’il était possible de débattre de ces choses «de façon sérieuse et rigoureuse».
«Est-ce qu’on sera mieux préparé (...) à une prochaine pandémie? Quelles conclusions peut-on tirer? Est-ce qu’il est normal (...) de ne pas faire un post mortem sur ce qui s’est passé?» a-t-il demandé.
«Toute organisation sérieuse, une fois passé un événement important, va se pencher en disant: “Qu’est-ce qui a bien fonctionné, comment on peut s’améliorer pour la suite”», ajoute-t-il.
M. Arseneau a déclaré qu’il fallait de manière générale `éviter de mettre de l’huile sur le feu, de stigmatiser certaines couches de la population », afin de plutôt «ouvrir le dialogue».