Début du contenu principal.
Les membres de la GRC en Nouvelle-Écosse, au Nunavut et en Alberta verront les images capturées par des caméras téléchargées sur un système de gestion des preuves numériques. Le son sera capté également.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) s'attend à ce que des agents de trois régions du pays commencent à tester sur le terrain des caméras portées sur le corps dans les prochains jours.
Les membres de la GRC en Nouvelle-Écosse, au Nunavut et en Alberta verront les images capturées par des caméras téléchargées sur un système de gestion des preuves numériques. Le son sera capté également.
La GRC affirme que jusqu'à 300 caméras corporelles seront déployées à ces endroits.
Les essais sur le terrain serviront à éclairer l'utilisation plus large des caméras corporelles dans les détachements de la GRC à travers le pays.
Ce déploiement national n'est pas prévu avant 18 mois, mais la GRC affirme que lorsque cela se produira, la norme sera que les gendarmes portent les caméras lorsqu'ils travaillent en première ligne.
La police affirme que les caméras peuvent contribuer à accroître la confiance entre les forces de l'ordre et les communautés, car les images capturées fournissent un objectif authentique sur les interactions entre les agents et le public.
Plus tôt cette année, le gouvernement de l'Alberta a annoncé que les caméras portées sur le corps deviendraient obligatoires pour tous les agents travaillant dans la province.
La GRC a annoncé une politique opérationnelle pour les caméras en octobre dernier et a estimé que 10 000 à 15 000 caméras seront déployées à travers le pays.
Le commissaire par intérim de la GRC, Mike Duheme, a déclaré dans un communiqué que les Canadiens exigent à juste titre une plus grande responsabilité de la GRC et que la force prend des mesures pour renforcer la confiance.
«Le déploiement de caméras portées sur le corps pour les agents de la GRC est un pas de plus vers l'édification d'une GRC plus moderne et plus responsable», a-t-il affirmé.
Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pour sa part indiqué dans un communiqué que la transparence et la responsabilité sont essentielles pour maintenir la confiance dans les forces de l'ordre.
Il a dit que la décision de la GRC «l'aidera à renforcer la confiance avec les communautés qu'elle dessert».