Après plusieurs mois à faire planer le mystère sur de nouvelles révélations concernant le dossier Jeffrey Epstein, le Département de la Justice des États-Unis devrait annoncer lundi que l’homme d’affaires accusé de trafic sexuel s’est bel et bien suicidé et qu’il n’existe aucune «liste de ses clients», d’après un employé et comme rapporté par CNN.
Ce dénouement viendrait contredire des promesses passées du président Donald Trump, qui faisait miroiter la publication de nouveaux documents gouvernementaux sur le financier déchu et par le fait même, débouter certaines théories du complot mises de l’avant par la droite américaine.
Des personnalités médiatiques de droite ont en effet suggéré pendant des années que le gouvernement cachait des informations cruciales concernant Epstein, qui s’est suicidé en 2019 alors qu’il devait subir son procès en lien avec les accusations de trafic sexuel qui planaient contre lui. Des théories circulaient également au sujet d’une «liste de clients» qui auraient recouru aux services d’Epstein, qui se serait servi de celle-ci comme moyen de pression contre des personnalités puissantes.
La procureure générale Pam Bondi avait d’ailleurs redonné de l’élan à ces théories peu après sa nomination.
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C’est le média américain Axios qui a d’abord écrit au sujet de cette décision du Département de la Justice et du FBI. Le directeur de l’agence fédérale, Kash Patel, et le directeur adjoint, Dan Bongino, qui avaient tous deux critiqué l’enquête sur la mort d’Epstein avant leurs nominations respectives, avaient toutefois commencé à admettre dans des entrevues qu’il n’y avait pas de preuves qu’il avait réellement été assassiné.
Le département a également divulgué 10 heures d’enregistrement de vidéosurveillance de la prison où se trouvait Epstein qui montrent que personne n’est entré dans sa cellule le jour où il s’est suicidé.