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«Je ne suis qu'un joueur de hockey»: Wayne Gretzky répond aux critiques sur sa relation avec Trump

«Les gens diront et croiront ce qu'ils veulent. En fin de compte, je sais au fond de mon cœur que je suis Canadien.»

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La légende du hockey Wayne Gretzky affirme qu'il est et restera toujours un fier Canadien, malgré ses relations avec le président américain Donald Trump. (The Associated Press)

La légende du hockey Wayne Gretzky affirme qu'il est et restera toujours un fier Canadien, malgré ses relations avec le président américain Donald Trump, qui a proposé au pays de devenir le 51e État américain depuis son retour à la Maison-Blanche.

«Les gens diront et croiront ce qu'ils veulent, n'est-ce pas? En fin de compte, je sais au fond de mon cœur que je suis Canadien, que je suis resté Canadien et que je suis citoyen canadien à vie, c'est aussi simple que cela», a-t-il lancé en tant qu'invité dans un épisode du balado 100% Hockey diffusé mercredi.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.

Les animateurs John Shannon et Daren Millard ont demandé à Wayne Gretzky s'il comprenait les critiques qu'il avait reçues plus tôt cette année lors de la Confrontation des 4 Nations, qui opposait le Canada aux États-Unis dans une finale tendue, sur fond de rhétorique politique exacerbée des deux côtés de la frontière.

«Oh oui, bien sûr», a répondu M. Gretzky, «parce que les Canadiens sont fiers.»

Wayne Gretzky, que Donald Trump considère comme un ami, a été présenté comme capitaine honoraire de l'équipe canadienne avant la finale très attendue du tournoi des 4 Nations en février, mais il a rapidement été critiqué en ligne pour ne pas avoir porté le maillot canadien et ne pas s'être prononcé contre les commentaires de Trump sur le 51e État.

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Bien qu'il comprenne les réactions négatives, The Great One a avancé qu'il ne lui appartenait pas de se prononcer sur les débats politiques et a réaffirmé son identité canadienne.

«Je ne sais pas combien de Canadiens s'installent aux États-Unis, que ce soit pour les affaires, le divertissement, le hockey... mais je peux vous dire que plus de 90 % d'entre eux deviennent citoyens américains. Je ne suis jamais devenu citoyen américain ; je suis Canadien», a-t-il répliqué.

M. Gretzky a fait remarquer qu'en tant que Canadien vivant aux États-Unis, il ne peut pas voter aux élections américaines.

Il a également mentionné qu'il ne pouvait pas non plus voter aux élections canadiennes, car il n'était plus résident. Toutefois, «les citoyens canadiens qui vivent à l'étranger peuvent demander à être inscrits au Registre international des électeurs, ce qui leur permettra de voter par correspondance lors des élections générales fédérales, des élections partielles et des référendums», selon Élections Canada.

Les règles précédentes interdisaient aux expatriés ayant vécu hors du Canada pendant plus de cinq ans de voter aux élections fédérales, mais un arrêt de la Cour suprême de 2019 a garanti le droit de vote aux citoyens canadiens vivant à l'étranger, quelle que soit la durée de leur séjour.

«Je ne m'intéresse pas à la politique, je ne peux donc pas empêcher le premier ministre de s'exprimer, ni le président», a soutenu Wayne Gretzky. «Je ne suis qu'un joueur de hockey, tout simplement.»

Ce dernier a ajouté qu'il comprenait également qu'il était une personnalité que de nombreux Canadiens souhaitaient entendre s'exprimer sur des questions de fierté nationale, «mais comme je l'ai dit au premier ministre, il ne me dirait pas comment jouer au hockey, je ne vais pas lui dire quoi faire en politique».

À la suite de la controverse autour du tournoi des 4 Nations, M. Gretzky a déclaré que le premier ministre sortant Justin Trudeau l'avait appelé pour lui offrir son soutien.

«C'était un appel téléphonique merveilleux», a-t-il raconté. «Il m'a contacté et m'a dit une phrase formidable: "Je t'appelle pour te faire un câlin", et j'ai répondu: "Ok, j'en avais besoin en ce moment". Quoi qu'il en soit, je comprends que les Canadiens soient fiers.»

CTV News

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