Société

Interdiction du cell à l’école: des jeunes contre, les adultes pour

«Pour s’informer, pour prendre l’autobus, pour se rendre à la maison… On a besoin de notre cellulaire.»

Publié

Cellulaire à l'école: reportage de Caroline Dumont Cellulaire à l'école: reportage de Caroline Dumont

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a détaillé jeudi l’interdiction du téléphone cellulaire qui frappera les écoles du Québec dès la prochaine rentrée.

La mesure ne fait pas l’unanimité chez les jeunes et les adultes.

«Pour s’informer, pour prendre l’autobus, pour se rendre à la maison… On a besoin de notre cellulaire», a fait remarquer une adolescente au micro de Noovo Info.

D’autres jeunes rencontrés aux abords de leur école ont quant à eux noté que l’interdiction pourrait encourager le dialogue chez leurs camarades de classe.

La Fédération des comités de parents du Québec demande quant à elle que les parents soient impliqués dans l’application de l’interdiction. La présidente Mélanie Laviolette plaide ainsi pour une collaboration accrue afin de faciliter cette transition.

Le président du Syndicat de l’enseignement des Deux Rives, Martin Hogue, soulève quant à lui les obstacles auxquels risque d’être confronté le personnel des écoles. «Assurer le suivi de l’interdiction sur le stationnement ou dans la cour de l’école, ça va devenir un enjeu. Si la souplesse nécessaire est présente, je crois que les équipes-écoles trouveront des façons d’éviter à avoir à jouer à la police», mentionne-t-il.

Le député caquiste Yannick Gagnon, qui fait partie de la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes, estime de son côté qu’il était devenu impératif d’agir. Selon lui, la socialisation des jeunes était devenue difficile dans les écoles.

Voyez le reportage de Jade Laplante dans la vidéo ci-dessous.