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Les prix annoncés sur les sites web et applications mobiles de DoorDash ne correspondaient pas au prix que les consommateurs devaient débourser.
Le Bureau de la concurrence annonce lundi poursuivre l’entreprise de livraison de repas DoorDash pour avoir fait la promotion de prix et de rabais qui seraient trompeurs.
Selon une enquête du Bureau, les prix annoncés sur les sites web et applications mobiles de DoorDash ne correspondaient pas au prix que les consommateurs devraient effectivement débourser en fin de compte pour leur nourriture. Des frais obligatoires étaient alors ajoutés au moment de payer, indique le Bureau.
L’organisme ajoute que l’entreprise se serait livrée à cette pratique pendant une dizaine d’années, engrangeant près d’un milliard de dollars de frais obligatoires.
Ces frais pouvaient notamment inclure ceux de service, de livraison, de zone étendue et pour des petites commandes. Certains sont aussi présentés comme des taxes, alors qu’ils seraient imposés à la discrétion de DoorDash.
DoorDash se défend d’avoir eu de telles pratiques. Dans un communiqué, l’entreprise établie à San Francisco aux États-Unis dit que le «Bureau de la concurrence du Canada s’est trompé».
Or, pour le Bureau, cette pratique d’indication de prix partiel est «trompeuse parce que le prix initialement présenté aux consommateurs est inatteignable».
Par sa demande au Tribunal de la concurrence, l’organisme requiert que cesse l’affichage trompeur et exige le paiement d’une sanction ainsi que le dédommagement des consommateurs lésés.
DoorDash dit croire «que cette demande est une tentative excessivement punitive de faire un exemple avec un chef de file de l’industrie dans le commerce local».
L’an dernier, le Bureau de la concurrence a remporté une affaire similaire contre Cineplex. L’entreprise a dû payer 39 millions $.