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La police espagnole a arrêté le Sherbrookois, jeudi.
La Sûreté du Québec (SQ) a confirmé que la police espagnole a procédé à l'arrestation du Sherbrookois Mohammed Amine Oumina, jeudi.
Selon les informations, l'endroit exact en Espagne où il a été arrêté serait dans la capitale du pays, soit à Madrid.
«Les autorités espagnoles ont arrêté Mohammed Amine Oumina à la suite d'un signalement de notre part [Sûreté du Québec] à Interpol», a précisé la porte-parole de la SQ, Valérie Beauchamp.
Des enquêteurs de la Sûreté du Québec et de la police espagnole travailleront ensemble pour rapatrier le jeune homme de 26 ans en sol canadien. Selon les informations du corps de police provincial, le suspect «s'apprêtait à prendre un vol pour quitter l'Espagne.»
«C'est à ce moment-là que les autorités ont procédé à son arrestation. Il y a toujours des démarches qui sont en cours par les enquêteurs du Service des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec afin de tenter de rapatrier le suspect au Canada afin d'exécuter le mandat en sol canadien. Il y a plusieurs façons de le faire, mais il y a des démarches afin de déterminer si ça sera par déportation ou une demande d'extradition», a mentionné la porte-parole.
Elle ajoute qu'il peut être «possible» que des enquêteurs se rendent en Espagne pour ramener le suspect en sol canadien. Notons qu'il existe un traité d'extradition entre le Canada et l'Espagne.
Rappelons que Mohammed Amine Oumina était recherché par la Sûreté du Québec en lien avec l'homicide de Charles Lafontaine, évènement survenu sur le boulevard René-Lévesque, à Sherbrooke, en avril dernier. Un mandat de recherche avait été lancé par le corps policier provincial le 15 avril dernier.
«L'avis présent sur le site Web de la Sûreté du Québec restera en ligne tant et aussi longtemps qu'il n'aura pas été rapatrié en sol québécois pour être traduit en justice», a expliqué la sergente Beauchamp.
Dans les semaines suivant le drame, des recherches avaient été effectuées dans le lac Magog, dans le secteur de Deauville, entre Sherbrooke et Magog. Les policiers n'avaient rien trouvé de concluant.
Quelques semaines plus tard, les recherches se sont déplacées à l'intersection du boulevard René-Lévesque et de la rue Henri-Labonne, à quelques centaines de mètres d'où s'est joué le drame.