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Harris avait une «certaine responsabilité» concernant la candidature de Biden

«J'ai et j'avais une certaine responsabilité que j'aurais dû assumer jusqu'au bout.»

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a0f747428740ccbe9e6c9106ae45eb331d7e449c2d936345f58b013f4a5386fc.jpg L'ancienne vice-présidente Kamala Harris prononce le discours d'ouverture lors du gala du 20e anniversaire d'Emerge à San Francisco, le 30 avril 2025. (AP Photo/Godofredo A. Vásquez, Archive)

Kamala Harris a déclaré lundi soir regretter de ne pas avoir exprimé ses inquiétudes quant à la candidature du président Joe Biden à un second mandat, alors qu'une majorité d'Américains le considéraient comme trop âgé pour ce poste.

«J'ai et j'avais une certaine responsabilité que j'aurais dû assumer jusqu'au bout», a affirmé Mme Harris à Rachel Maddow sur les ondes de MSNBC, lors de sa première entrevue télévisée en direct depuis l'élection.

Les commentaires de l'ancienne vice-présidente démocrate s'appuient sur un passage de son livre, 107 Days (107 jours), qui revient sur son expérience de remplacement de Joe Biden en tant que candidate démocrate à l'élection présidentielle de 2024, après le retrait de la course de l'ancien président. Mme Harris a finalement perdu devant le candidat républicain Donald Trump.

Dans son livre, Mme Harris écrit que tout le monde à la Maison-Blanche disait «c'est la décision à Joe et Jill» de se représenter, faisant référence au président et à la première dame démocrates.

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«Était-ce de la grâce ou de l'imprudence? Rétrospectivement, je pense que c'était de l'imprudence, a-t-elle écrit. L'enjeu était tout simplement trop important. Ce choix n'aurait pas dû être laissé à l'ego ou à l'ambition d'un individu. Il aurait dû s'agir de bien plus qu'une décision personnelle.»

Dans son entrevue avec Rachel Maddow, Mme Harris a déclaré : «Quand je parle d'imprudence, je parle avant tout de moi-même».

Mme Harris a dit qu'elle craignait que «cela paraisse totalement égoïste» si elle avait conseillé à M. Biden de ne pas se représenter. Elle avait concouru contre lui pour l'investiture de son parti en 2020, et elle était bien placée pour briguer à nouveau la vice-présidence.