Des accusations de tentative de meurtre, usage négligeant d’armes à feu et voies de fait graves ont été déposés samedi soir contre El Aidam Badreddine, l'un des deux suspects impliqués dans une fusillade survenue dans la nuit de vendredi à samedi au Quartier DIX30 à Brossard, en Montérégie. Les accusés pourraient toutefois faire face à d'autres chefs d'accusation.
«Ce sont des gens connus des services policiers et qui ont des antécédents en la matière», avait souligné l'agent Ghyslain Vallières, porte-parole du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL) peu de temps après leur arrestation.
El Aidam Badreddine, âgé de 22 ans, est connu notamment pour avoir possession d'armes à feux et pour des histoires de fraudes.
L'autre suspect dans cette affaire, Gabriel Auclair, est accusé de complicité après les faits pour tentative de meurtre. L'homme de 31 ans a déjà plaidé coupable en 2018 pour une entrée par infraction et une agression armée à Mont-Laurier.
Une troisième personne a été arrêtée samedi soir, soit une femme dans la vingtaine. Celle-ci a été libérée, sous promesse de respecter plusieurs conditions.
Voyez le compte-rendu de Marie-Michelle Lauzon au bulletin Noovo Le Fil 17 dans la vidéo qui accompagne le texte.
Quant aux victimes, des hommes âgés de 28 à 38 ans, deux sont maintenant hors de danger et l'une d'elles a même obtenu son congé de l'hôpital.
L'autre victime, «son état de santé est toujours très critique. D'ailleurs, les enquêteurs n'ont pu que rencontrer que deux des trois victimes jusqu'à maintenant», a précisé l'agent Vallières en entrevue téléphonique dimanche.
Une dispute à l'origine
Vers 2h30 samedi, une dispute entre deux groupes d'individus a dégénéré à la sortie des bars au Quartier DIX30 à Brossard, lorsque des coups de feu ont retenti dans le stationnement.
Les deux suspects ont été arrêtés dans les moments qui ont suivi.
Selon l'une des victimes, les suspects auraient ouvert le feu de manière aléatoire. C’est toutefois une version qui n’est pas corroborée pour l’instant par les forces policières. L’enquête du Service de police de Longueuil est toujours en cours
Un poste de commandement mobile et la section de l'identité judiciaire du SPAL étaient sur place samedi.
Un très large périmètre de sécurité, «d'une centaine de mètres carrés», a été érigé afin de faciliter le travail des policiers. Des commerces sont demeurés ouverts dans le secteur samedi, mais pas tous.
Le mobile du crime est toujours inconnu et l'enquête du SPAL se poursuit.
Avec les informations de La Presse canadienne et de Marie-Michelle Lauzon pour Noovo Info