Au Québec, certains habitants ont été informés que leurs clôtures existantes n'étaient pas conformes, quelques semaines avant l'entrée en vigueur du nouveau règlement provincial sur les clôtures de piscine, le 30 septembre.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Mazdak Ardalan a trois jeunes enfants et sa clôture de piscine, une clôture non rigide Enfants Secure en maille synthétique PVC, a récemment fait l'objet d'une inspection.
«Il m'a dit: "La clôture que vous avez est considérée comme un matériau non rigide, elle n'est donc pas autorisée"», a expliqué le résident de Pierrefonds.
Son voisin de l'ouest de l'île de Montréal, Tom Di Nunzio, possède la même clôture et ne s'était jamais douté qu'il y aurait un problème, car celle-ci figure dans le règlement sur les clôtures de piscine du gouvernement du Québec.
«C'est la clôture que nous avons», a déclaré M. Di Nunzio. «Donc, conformément au règlement provincial, c'est la clôture qui est conforme. C'est celle qui est ici. Lorsque nous sommes allés à l'hôtel de ville, ils avaient le même document, et ils ont simplement barré celle-ci.»
À VOIR AUSSI | Noyades au Québec: vers un bilan plus lourd en 2025 qu'en 2024
M. Di Nunzio a demandé à l'arrondissement pourquoi il n'acceptait pas la clôture alors que la province le faisait, et il a reçu une lettre.
«Aucune étude indépendante n'a été menée pour prendre la décision d'interdire les matériaux non rigides comme clôtures pour les enclos de piscine», indique la lettre.
Le président d'Enfant Secure, Matthieu Lalonde, affirme que son produit a été testé, qu'il est sûr et qu'il est accepté dans la plupart des régions de la province.
«Je dirais que plus de 98 % d'entre eux acceptent notre produit», a dit M. Lalonde.
Pierrefonds semble faire partie de ces 2 %, et M. Lalonde a mentionné que certains propriétaires de piscines devront dépenser plus.

«Avec la nouvelle réglementation, les gens doivent installer une clôture autour de leur piscine, et en plus, ils refusent notre clôture, qui est pourtant abordable», a-t-il soutenu.
M. Ardalan et M. Di Nunzio ont tous deux payé environ 2000$ pour leurs clôtures actuelles, et les devis qu'ils ont reçus pour les nouvelles clôtures rigides étaient beaucoup plus élevés, avoisinant les 8000$.
Ils ont fait part de leurs préoccupations à l'ombudsman de Montréal et ont appris que les municipalités étaient libres d'aller au-delà des exigences d'autres juridictions.
L'arrondissement de Pierrefonds-Roxoboro n'a pas répondu à la demande de commentaires de CTV News.
À l'approche de la date limite pour l'installation des clôtures de piscine, M. Ardalan attend depuis neuf semaines un nouveau permis, et l'inspecteur lui a conseillé de vendre son ancienne clôture, peut-être à une juridiction située à quelques rues de là, où sa clôture ne pose aucun problème.


