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Frappe américaine contre un bateau de trafiquants: un message «très clair» aux cartels

«Vous voulez vous lancer dans le trafic de drogue? Les temps ont changé.»

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Frappe américaine contre un bateau de trafiquants Donald Trump a annoncé mardi que l’armée américaine avait frappé un bateau transportant de la drogue dans les eaux internationales des Caraïbes, tuant onze «narcoterroristes» du groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua.

Washington a envoyé un message «très clair» aux cartels avec la frappe ayant tué, selon Donald Trump, onze narcotrafiquants sur un bateau transportant de la drogue vers les États-Unis, a estimé mercredi le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth.

Le président américain a annoncé mardi que l’armée américaine avait frappé un bateau transportant de la drogue dans les eaux internationales des Caraïbes, tuant onze «narcoterroristes» du groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua, désigné «organisation terroriste» par Washington.

«Vous voulez vous lancer dans le trafic de drogue? Les temps ont changé. Nous sommes dans une nouvelle ère. Ces onze trafiquants de drogue ne sont plus parmi nous, ce qui envoie un message très clair: les États-Unis ne vont pas tolérer ce type d’activité» sur le continent américain, a déclaré Pete Hegseth sur Fox News.

Il a refusé de donner des détails sur la manière dont la frappe avait été menée mais a affirmé qu’il l’avait supervisée en direct.

«Nous savions exactement qui se trouvait dans ce bateau. Nous savions exactement ce qu’ils faisaient, et nous savions exactement qui ils représentaient: c’était le Tren de Aragua», une organisation criminelle vénézuélienne implantée dans plusieurs pays et classée comme organisation terroriste par Washington, a assuré le chef du Pentagone.

Affirmant vouloir lutter contre le trafic international, les États-Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un autre dans le Pacifique.

Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, le Cartel des Soleils, dont l’existence est sujette à débats, et a placé sa tête à prix.

Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a estimé mardi soir que ce déploiement était en réalité destiné «à intimider les gens et à tenter de renverser des gouvernements».

Interrogé mercredi pour savoir si les États-Unis cherchaient à provoquer un changement de régime au Venezuela, Pete Hegseth a répondu: «c’est une décision qui relève du président, et nous sommes prêts avec toutes les ressources dont dispose l’armée américaine».