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En Colombie, plus de 20 mineurs coincés sous terre après l'effondrement d'une mine d'or

Des sauveteurs s'efforçaient mardi de les dégager.

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Un travailleur dans une mine. Photo non datée. Un travailleur dans une mine. Photo non datée. (ANMColombia | X)

Un effondrement dans une mine d'or du nord de la Colombie a bloqué plus de 20 mineurs, et les sauveteurs s'efforçaient mardi de les dégager, selon des responsables du gouvernement et de l'entreprise.

La société canadienne Aris Mining Corp., qui travaille avec la mine indépendante La Reliquia dans la région d'Antioquia, a déclaré dans un communiqué que le puits principal s'était effondré lundi et que cinq employés de l'entreprise figuraient parmi les 23 personnes bloquées. 

Elle a ajouté qu'elle s'attendait à ce que les mineurs bloqués soient remontés à la surface mercredi et que les sauveteurs leur apportaient de la nourriture et de l'eau en attendant.

L'Agence nationale des mines de Colombie a indiqué dans un communiqué séparé que 25 personnes étaient bloquées dans la mine d'or, dans la municipalité de Segovia.

 

La Reliquia est située dans un bloc minier attribué à Aris, mais exploité par une coopérative minière locale.

L'entreprise canadienne a déclaré que la mine employait environ 60 personnes et qu'elle fournissait une «petite partie» du minerai fourni par sa production d'or globale.

Aris exploite deux concessions minières en Colombie, qui ont produit l'an dernier environ 6,6 tonnes d'or. La production d'or colombienne a atteint 67 tonnes par an en 2024, soutenue par les prix élevés du métal précieux.

Un rapport publié en 2023 par le médiateur colombien des droits de la personne indiquait que plus de 80 % de l'or colombien était extrait par des opérateurs informels sans permis, notamment des mineurs artisanaux, mais aussi des membres de groupes rebelles.

Les conditions précaires dans certaines mines d'or colombiennes ont entraîné des accidents mortels. Samedi, les corps de sept mineurs ont été retrouvés dans une mine illégale de la province de Cauca. Les équipes de secours ont mis neuf jours pour atteindre les travailleurs bloqués.