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Des violences éclatent lors d'une manifestation d'extrême droite aux Pays-Bas

Ces troubles surviennent quelques semaines avant les élections générales du 29 octobre.

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Un véhicule de police brûle alors qu'une manifestation d'extrême droite dégénère en violences et chaos, les émeutiers affrontant les forces de l'ordre samedi 20 septembre 2025 à La Haye, aux Pays-Bas. Un véhicule de police brûle alors qu'une manifestation d'extrême droite dégénère en violences et chaos, les émeutiers affrontant les forces de l'ordre samedi 20 septembre 2025 à La Haye, aux Pays-Bas. (REGIO8 via Associated Press)

Une manifestation d'extrême droite aux Pays-Bas a dégénéré samedi en violences et chaos. Des émeutiers ont affronté la police et vandalisé le bureau d'un parti politique, quelques semaines avant les élections générales.

La police a utilisé des gaz lacrymogènes et un canon à eau pour disperser les émeutiers qui ont jeté des objets sur les policiers et incendié une voiture de police. Aucune information n'a été communiquée dans l'immédiat sur des blessés ou des arrestations. Les médias néerlandais ont montré que des émeutiers attaquaient également le bureau d'un parti politique centriste, D66.

«Saleté ! Ne touchez pas aux partis politiques, a déclaré le chef du parti, Rob Jetten, dans un message sur X. Si vous pensez pouvoir nous intimider, tant pis. Nous ne laisserons jamais des émeutiers extrémistes nous priver de notre beau pays.»

Un petit groupe d'émeutiers s'est dirigé vers le complexe du parlement néerlandais, actuellement clôturé en raison de travaux de rénovation qui durent depuis des années. La police les a empêchés d'accéder à la zone largement déserte.

 

Les violences ont éclaté lors d'une manifestation à laquelle ont participé des centaines de personnes, dont beaucoup portaient du noir et agitaient des drapeaux, réclamant un durcissement des politiques d'asile.

«Des images choquantes et étranges de violence éhontée à La Haye, après qu'une manifestation a dégénéré», a écrit le premier ministre par intérim Dick Schoof sur X. Il a qualifié les attaques contre la police et le bureau D66 de «totalement inacceptables» et s'est dit certain que la police et le parquet traduiraient les émeutiers en justice.

Ces troubles surviennent quelques semaines avant les élections générales du 29 octobre, convoquées après le retrait du parti du député anti-islam Geert Wilders de la coalition au pouvoir à la suite d'un différend sur les mesures visant à resserrer l'immigration.

Dans un communiqué, M. Wilders a condamné les émeutiers pour avoir bloqué une autoroute et attaqué la police, les qualifiant d'«idiots» et de «racailles».