Science et nature

Des jeunes Canadiens vont au Mexique pour participer à l'Expo-sciences internationale

Une trentaine de jeunes Canadiens, incluant cinq Québécois, s’envolent samedi pour le Mexique pour participer à l’Expo-sciences internationale (ESI).

Publié

20231021101020-6533def5037dae8131e0bd60jpeg.jpg Les Canadiens qui y participent, âgés de 13 à 19 ans, sont tous des finalistes de l’Expo-sciences pancanadienne de cette année ou de l’année dernière, puisque l’ESI se déroule tous les deux ans. (Mike Simons, Tulsa World/Mike Simons / The Associated Press)

Une trentaine de jeunes Canadiens, incluant cinq Québécois, s’envolent samedi pour le Mexique pour participer à l’Expo-sciences internationale (ESI). Ils auront la chance de présenter leurs projets scientifiques, mais aussi d’échanger avec des centaines de jeunes provenant de partout à travers le monde.

L’ESI, organisée par le Mouvement international pour le loisir scientifique et technique (MILSET), se déroule à Puebla, une ville située au sud-est de la ville de Mexico, du 21 au 27 octobre.

Les Canadiens qui y participent, âgés de 13 à 19 ans, sont tous des finalistes de l’Expo-sciences pancanadienne de cette année ou de l’année dernière, puisque l’ESI se déroule tous les deux ans. Il s’agit du premier événement en présentiel depuis celui de 2019, qui s’était déroulé à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis.

Des jeunes de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de Terre-Neuve-et-Labrador, de l’Ontario, du Québec et du Yukon forment la délégation canadienne.

«C’est un événement qui existe depuis très longtemps, qui amène des jeunes de partout dans le monde qui viennent présenter leur concept scientifique, leur projet de science, de technologie, d’ingénierie et de (mathématiques), mais dans un contexte non compétitif», explique Dominic Tremblay, responsable des affaires francophones à Sciences jeunesse Canada et le chef de la délégation canadienne pour l’ESI.

«Je suis même allé en tant qu’élève, il y a quasiment une trentaine d’années», raconte-t-il.

En plus de présenter leurs projets à des kiosques, les jeunes participant à l’ESI pourront assister à des conférences, mais surtout échanger avec des personnes originaires de plus de 30 pays.

 

«Il y a des jeunes qui viennent de tous les continents, qui parlent toutes sortes de langues, et qui ont des réalités différentes aussi. Donc, c’est intéressant de voir le genre de problèmes qu’ils vont résoudre, ce sont souvent des problèmes qui touchent leur communauté, affirme M. Tremblay. Il y a des problèmes différents, mais il y a aussi des similarités dans les problèmes qu’ils vont résoudre. C’est toujours l’idée d’utiliser les sciences et les technologies pour aider sa communauté, pour faire du bien dans le monde, pour améliorer les choses.»

Les projets qui sont présentés à l’ESI sont des projets de recherche ou d’innovation. Par exemple, une jeune de la délégation canadienne a travaillé sur l’alimentation en énergie des appareils qui permettent de limiter l’eutrophisation des lacs, soit la mort des lacs, illustre M. Tremblay.

Si les expo-sciences amènent les jeunes à développer leur intérêt pour les sciences, le plus important dans un projet en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM), selon M. Tremblay, «ce sont les compétences qu’ils vont développer. Des compétences en communication, en collaboration, en résolution de problèmes, pensée critique, toutes ces compétences-là, même s’ils ne poursuivent pas en sciences, ce sont des compétences qu’ils ont développées, et ils se sont ouvert l’esprit sur le monde et sur la résolution de problèmes».

En plus de présenter leur projet pendant trois jours, les jeunes participeront à des activités scientifiques et touristiques au courant de la semaine.