Manifestation ce mardi matin 27 février à Saint-Jean-sur-Richelieu des employés civils des Forces armées canadiennes.
Des travailleurs et des travailleuses, provenant des bases de Saint-Jean, Valcartier, Bagotville, Ottawa, Kingston et Petatawawa, étaient rassemblés devant le Collège militaire royal (CMR).
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Ils étaient environ 150 à dénoncer la position inflexible de l'employeur portant sur l'offre salariale soumise dans le cadre du renouvellement de la convention collective.
Les 500 employés civils des Forces armées canadiennes, en grève générale illimitée depuis le 15 janvier dernier, ont un contrat de travail échu depuis le 31 octobre 2022.
La proposition salariale de la partie patronale est tout simplement inacceptable, indique la représentante syndicale Karine Côté.
«Nos salaires sont de 25 à 52 % plus bas que la fonction publique. Il y en a plusieurs pour qui ça tourne autour du salaire minimum. On n’a pas de grille uniforme de salaire. Par exemple, pour mon poste à Saint-Jean, je suis kinésiologue de formation, le salaire se situe entre 19 $/heure et 28 $/heure, à Bagotville le maximum a été fixé à 26 $/heure alors qu’à Kingston, pour le même emploi, le maximum est à plus de 30 $/heure. Pour le même emploi, ce n’est pas le même salaire et c’est pourtant le même employeur.»
- Karine Côté, représentante syndicale à la table des négociations
Un décret exclut de la fonction publique les travailleurs civils des Forces armées canadiennes.

