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Combien pourrait gagner Lane Hutson avec son nouveau contrat? Voici un comparable

Hutson amorce la dernière année de son contrat d’entrée dans la LNH après avoir remporté le trophée Calder en 2024-2025.

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Le défenseur des Canadiens de Montréal, Lane Hutson (48), en action lors de la deuxième période du deuxième match du premier tour des séries éliminatoires de la LNH contre les Capitals de Washington, le mercredi 23 avril 2025, à Washington. Le défenseur des Canadiens de Montréal, Lane Hutson (48), en action lors de la deuxième période du deuxième match du premier tour des séries éliminatoires de la LNH contre les Capitals de Washington, le mercredi 23 avril 2025, à Washington. (The Associated Press)

Les négociations ont été compliquées, mais les Devils du New Jersey et Luke Hughes ont finalement trouvé un terrain d’entente à quelques jours du début de la saison régulière dans la LNH.

Une journée après la signature d’un nouveau contrat de sept ans pour une moyenne de 9 M$ par saison par le jeune défenseur, la question se pose : quel impact aura ce contrat sur une potentielle nouvelle entente de Lane Hutson avec les Canadiens de Montréal?

Hutson amorce la dernière année de son contrat d’entrée dans la LNH après avoir remporté le trophée Calder en 2024-2025 avec une récolte de 66 points, ce qui le plaçait au 6e rang des pointeurs chez les défenseurs de la LNH.

L’arrière américaine est éligible pour signer un nouveau contrat depuis le 1er juillet, et gageons que Kent Hughes aimerait éviter une situation comme celle qui a été vécue avec Hughes ou encore Mason McTavish des Ducks d’Anaheim. Le plus tôt ce dossier important sera réglé, le plus tôt Kent Hughes et son état-major pourront prioriser d’autres enjeux.

Bien qu’il soit difficile de trouver des équivalences à Hutson en terme de performance, le nouveau contrat de Hughes apporte un nouvel élément de comparaison.

Outre Hughes, le finaliste à l’obtention du trophée Calder, le gardien Dustin Wolf, a signé un contrat sept ans pour 7,5 M$ par saison. McTavish, pour sa part, va toucher 7 M$ par saison pendant les six prochaines campagnes.

Comme le note notre collaborateur Pierre LeBrun, il vaut mieux comparer des pommes avec des pommes, et c’est là que le nouveau contrat de Hughes devient un paramètre de comparaison intéressant. Jamais un défenseur aussi jeune, avec une aussi petite feuille de route n’a touché un aussi gros contrat que Hughes, ce qui fait évidemment monter la valeur de Hutson.

«Toutes les personnes impliquées dans les négociations avec Hutson ont été très discrètes sur la façon dont les choses se sont déroulées jusqu’à présent, mais je pense que les Canadiens ont adopté une approche agressive jusqu’à présent», a écrit LeBrun dans son plus récent article sur The Athletic.

Les Canadiens, à l’image de plusieurs autres formations, tentent de créer un environnement salarial qui leur permettra de compétitionner pendant plusieurs années. Nick Suzuki (7,875 M$ par année), Cole Caufield (7,850 $ par année), Juraj Slafkovsky (7,6 M$ par année), Noah Dobson (9,5 M$ par année) et Kaiden Guhle (5,5 M$ par année) sont encore sous contrat pour plusieurs saisons, mais Hughes doit encore signer Hutson et, éventuellement, Ivan Demidov, pour sécuriser les services de son noyau à long terme.

«Je dirais que nous sommes davantage tournés vers l’intérieur que vers l’extérieur dans ce que nous faisons», a expliqué Hughes à LeBrun le mois dernier. «Je ne pense pas que ce soit un concept nouveau. Je pense que d’autres équipes de la Ligue nationale de hockey voient les choses de la même manière. Je comprends qu’on ne peut pas fermer les yeux sur tout, mais je dirais que si nous réussissons à bâtir le type d’organisation que nous essayons de bâtir à Montréal, alors les gens voudront en faire partie.»

Naturellement, le contrat de Kirill Kaprizov entre également dans la balance. À 17 M$ par saison, l’attaquant russe a maximisé sa valeur, mais comme le note LeBrun, «il faut reconnaître que le fait de gagner 17 millions de dollars par an rend plus difficile pour les Wild de construire une équipe plus solide autour de lui».

Si Hutson veut faire partie de l’avenir à long terme à Montréal, au sein d’une équipe qui pourrait devenir hautement compétitive au cours des prochaines années, le défenseur devra peut-être laisser quelques dollars sur la table, comme l’ont fait des superstars comme Sidney Crosby et Nathan MacKinnon, par exemple.

Comme l’écrit LeBrun, le Canadien devra vendre sa «culture collective» et sa «vision à long terme» pour convaincre Hutson d’accepter un terme qui sera considéré raisonnable. C’est plus facile à dire qu’à faire, car le pouvoir de négociations se retrouve réellement dans les mains du clan Hutson.

Le défenseur est un talent unique et il est promis à une carrière exceptionnelle au niveau de la LNH. Alors quel est le juste prix pour lui et l’organisation des Canadiens? C’est une fine ligne à tracer, mais clairement, Hutson a toutes les raisons d’avoir les ambitions de devenir le plus haut salarié de l’équipe pour les années à venir.