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Les attentes seront élevées pour l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest lorsqu'il montera sur scène dans sa province pour le débat en français des candidats.
Un ancien prétendant à la direction du Parti conservateur du Canada estime que les attentes seront élevées pour l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest lorsqu'il montera sur scène dans sa province pour le débat en français des candidats, mercredi soir.
Rudy Husny rappelle que non seulement M. Charest est parfaitement bilingue, mais il doit aussi «gagner le Québec» s'il espère remporter la course nationale.
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Le deuxième débat officiel de cette course aura lieu mercredi à Laval, alors que les candidats n'ont plus qu'une semaine environ pour vendre des cartes de membre aux partisans qui éliront le prochain chef, le 10 septembre.
Le député conservateur Pierre Poilievre a passé la fin de semaine à faire campagne au Québec, avant le débat de mercredi, tout comme Leslyn Lewis, qui s'était classée troisième dans la précédente course à la direction, en 2020.
M. Husny, qui est originaire du Québec et travaille maintenant comme consultant et analyste politique, croit qu'il est sage pour les candidats de s'immerger en français avant un débat dans cette langue.
Il pense que M. Poilievre et Charest domineront largement ce débat en raison de leur maîtrise du français. On s'attend par ailleurs à ce que la loi controversée sur la laïcité de l'État soit à l'ordre du jour de ce débat.
Le candidat Patrick Brown a vigoureusement fait campagne contre cette loi québécoise dans sa ville de Brampton, en banlieue de Toronto, où il est maire.
Un premier débat officiel, en anglais, avait eu lieu le 11 mai dernier à Edmonton.