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Il a fallu aller au photo-finish pour confirmer le triomphe de l'Ontarienne.
En plus de battre le record du monde et le record olympique, le chrono de 44,12 secondes de Katie Vincent a décroché la 25e médaille du Canada – une huitième en or – aux Jeux d'été 2024 de Paris, un record olympique pour la nation unifoliée en excluant les Jeux boycottés de 1984 à Los Angeles.
Il a fallu aller au photo-finish pour confirmer le triomphe de l'Ontarienne, qui a devancé l'Américaine Nevin Harrison par un centième de seconde. La Cubaine Yarisleidis Cirilo Duboys a pris le bronze.
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Plusieurs minutes se sont écoulées pendant que les juges évaluaient qui avait franchi la ligne au premier rang.
«Je savais que j'étais première ou deuxième quand j'ai franchi la ligne, a déclaré Vincent à propos de ces moments. Je me suis dit que c’était au moins une amélioration par rapport au bronze. Donc, j'étais plutôt excitée. J’avais ensuite le sentiment que j’avais gagné. Tu ne veux pas anticiper avant de le savoir, vous savez.»
Harrison, qui a remporté l'or dans cette épreuve il y a trois ans, ne savait vraiment pas qui monterait au sommet du podium.
«Je ne suis pas restée là en pensant que j'avais gagné, a-t-elle mentionné. Je ne célébrerai jamais avant d'en être sûre.»
Lorsque le mot «Canada» est apparu au sommet du classement sur grand écran, Vincent a jeté un coup d'œil vers la foule composée de milliers de personnes.
Il s'agissait de la deuxième médaille de Vincent à Paris, après qu'elle et Sloan MacKenzie, de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, eurent gagné le bronze en C2 féminin sur une distance de 500 m, vendredi.
«J'ai terminé (vendredi) avec une médaille de bronze. Je suis rentrée dans ma chambre d’hôtel et je me suis dit: "OK, j’ai deux médailles de bronze. Il est peut-être temps de mélanger les choses, d'essayer quelque chose de nouveau". Ça m'a donc motivée à sortir aujourd'hui pour trouver une autre vitesse, creuser un peu plus, a indiqué Vincent, samedi. Je voulais simplement réussir une très bonne course.»
Cet effort supplémentaire a porté ses fruits.
Elle avait aussi décroché la médaille de bronze dans cette discipline aux Jeux de Tokyo, en 2021.
L'autre représentante de l'unifolié en finale, la Québécoise Sophia Jensen, de Chelsea, a fini en sixième place en 45,08 secondes. «C'est super excitant. Je ne peux que monter à partir d’ici, donc c’est génial, a dit la jeune femme de 22 ans. Je pense que c'est le début de mon histoire.»
Plus tôt samedi, la kayakiste Michelle Russell, de Fall River, en Nouvelle-Écosse, a abouti au huitième rang de la finale de K1 500 m féminin, tandis que sa compatriote Riley Melanson, de Dartmouth, s'est classée sixième.
«(En demi-finale), il y a deux places à gagner, donc tout le monde va faire de son mieux et amener son plus haut niveau, a souligné Russell. Et puis, j'ai simplement dû me concentrer sur ce que je faisais et continuer à attaquer et ne jamais me contenter d'un coup facile.»