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Les automobilistes ne sont pas au bout de leur peine. L'essence a de nouveau fait un bond ce dimanche matin. Le litre d'ordinaire se détaille à 1,96$ à plusieurs endroits à Montréal.
Les hausses ont été constantes à chaque deux jours cette semaine.
Les cours du pétrole transigent le baril de Brent à 118 $ présentement, notamment en raison de l'instabilité engendrée par l'invasion de l'Ukraine et des sanctions économiques imposées à la Russie. En janvier, il se vendait 86,50 $.
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Mais on est encore loin des prix records de juillet 2008, où le Brent se transigeait 147,50 $ le baril, avant que les marchés ne s'effondrent quelques mois plus tard.
Plusieurs facteurs ont alors expliqué cette hausse fulgurante. Les tensions politiques en Iran, au Nigeria et au Pakistan, notamment, ont eu un impact sur l'offre qui plafonne et une demande tirée par les pays émergents, comme la Chine. Les grandes puissances ont aussi réalisé que les réserves sont limitées et de plus en plus difficiles d'accès, sans compter les fonds d'investissements qui valorisaient sans limite les matières premières.