L’ONU a assuré avoir déjà lancé une «enquête minutieuse» après des incidents techniques lors de la visite de Donald Trump, se disant prête à «coopérer» avec les autorités américaines sur ce que le président a qualifié de «triple sabotage».
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a reçu mercredi un courrier des Américains concernant notamment une panne d’escalier mécanique et une défaillance du téléprompteur pendant son discours à la tribune de l’Assemblée générale à New York mardi, a annoncé son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi.
Il a informé les États-Unis avoir «déjà ordonné une enquête minutieuse» et «fait part du fait que l’ONU est prête à coopérer en toute transparence avec les autorités compétentes américaines sur cette question pour déterminer les causes des incidents auxquels les États-Unis ont fait référence».
Décrivant une panne d’escalier mécanique à son arrivée, puis une défaillance du téléprompteur et un problème de sonorisation pendant son allocution, Donald Trump a écrit, dans un long message furieux sur son réseau Truth Social mercredi: «Ce n’était pas une coïncidence, c’était un triple sabotage à l’ONU. Ils devraient avoir honte. J’envoie une copie de cette lettre au Secrétaire général (des Nations unies) et j’exige une enquête immédiate».
Il avait déjà pesté mardi à la tribune contre ces problèmes techniques.
En arrivant au siège de l’ONU à New York, Donald Trump est monté derrière son épouse, Melania Trump, sur un escalier mécanique qui s’est presque aussitôt arrêté.
Stéphane Dujarric avait alors expliqué que le vidéaste de la Maison blanche ayant monté l’escalier à reculons pour filmer le couple présidentiel avait probablement actionné le mécanisme de sécurité «par inadvertance».
Donald Trump, toujours très sensible aux accrocs de protocole, a aussi déploré que le téléprompteur n’ait pas fonctionné au début de son intervention.
Sur ce point, l’ONU a assuré que le téléprompteur du président était «géré par la Maison Blanche».
Mercredi, Donald Trump a ajouté un troisième reproche, concernant la qualité du son pendant qu’il s’exprimait.
«Le système de sonorisation est conçu pour permettre aux gens assis à leur siège d’écouter les discours traduits dans six langues au moyen d’écouteurs», a expliqué à l’AFP un responsable de l’ONU, sous couvert d’anonymat.
