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Des dizaines de personnes devraient témoigner dans le cadre de ce procès, qui doit durer quatre mois et demi.
Le procès de Frank Zampino et ses 5 co-accusés, qui sont accusés de fraude, abus de confiance et de corruption dans les affaires municipales, a débuté lundi au palais de justice de Montréal.
L’ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal a été arrêté par l’UPAC en septembre 2017 en même temps que Robert Marcil, ancien directeur des travaux publics à la Ville de Montréal et trois cadres de firmes de génie-conseil, soit Bernard Poulin, Kazimierz Olechnowicz et Normand Brousseau.
«C'est la première fois qu'on va entendre la preuve au fond, parce que la dernière fois il y avait un arrêt des procédures lors de la première journée du procès», a expliqué le procureur du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), Me Nicolas Ammerlaan.
M. Zampino a assisté à l'audience du jour de manière virtuelle, puisqu'il est en convalescence à la suite d’une intervention médicale. Il le restera pendant les deux premières semaines du procès.
Zampino et ses co-accusés sont soupçonnés d’avoir participé à un système de corruption et de collusion dans l’octroi des contrats publics.
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Le procureur au dossier a indiqué que 34 contrats auraient été accordés entre 2004 et 2009, en échange de versements au parti de l'ancien maire Gérald Tremblay.
L'ancien vice-président du Groupe SM, Dany Moreau, qui était le cinquième co-accusé dans cette affaire, avait été reconnu coupable de complot et de fraude le 20 janvier dernier. Il doit purger 21 mois de détention dans la collectivité.
Le procès doit durer quatre mois et demi, soit jusqu'au 15 juin prochain.
«On l'intention de faire entendre une vingtaine de policiers qui ont procédé à des perquisitions et des témoins civils. On parle d'environ 85 témoins», a précisé Me Ammerlaan, affirmant que ce dossier est considéré comme important et complexe en termes de documentations.
Rappelons qu'en 2024, la Cour suprême avait rejeté l'appel dans le dossier de l'accusé, qui contestait la tenue de son procès pour corruption ordonné par la Cour d'appel du Québec en octobre 2023.
En collaboration avec Audrey Bonaque pour Noovo Info