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À 90 ans, le Dalaï-Lama confirme qu'il ne sera pas le dernier à occuper le poste

Il a déclaré que le prochain Dalaï-Lama devra être trouvé et reconnu conformément aux traditions.

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68453a4bfe6fdfb3e88c3ae75dcb102e6da5c11f038c47f5dfbbb87c9f2eb160.jpg Le Dalaï-Lama préside un événement célébrant ses 90 ans au temple de Tsuglakhang à Dharamshala, en Inde, le 30 juin 2025. (AP Photo)

Le Dalaï-Lama a déclaré mercredi que l'institution bouddhiste tibétaine, vieille de plusieurs siècles, perdurerait après sa mort. Cette déclaration met fin à des années de spéculations, nées lorsqu'il avait laissé entendre qu'il pourrait être le dernier à occuper ce poste.

S'exprimant lors des célébrations de prières précédant son 90e anniversaire dimanche, le chef spirituel du bouddhisme tibétain, lauréat du prix Nobel de la paix, a déclaré que le prochain Dalaï-Lama devra être trouvé et reconnu conformément aux traditions.

Les bouddhistes tibétains croient que le Dalaï-Lama peut choisir le corps dans lequel il se réincarne, comme cela s'est produit à 14 reprises depuis la création de l'institution en 1587.

Tenzin Gyatso a été reconnu comme la 14e réincarnation du Dalaï-Lama en 1940. Il a fui le Tibet lorsque les troupes chinoises ont écrasé un soulèvement à Lhassa, la capitale tibétaine, en 1959 et vit depuis lors en exil dans la ville de Dharamsala, en Inde.

Le Dalaï-Lama a insisté sur le fait que son successeur naîtrait hors de Chine. La Chine, qui le considère comme un séparatiste, a déclaré être la seule habilitée à trouver la réincarnation du Dalaï-Lama.

Il a déclaré que «l'institution du Dalaï-Lama perdurera» et que la recherche d'un futur Dalaï-Lama devrait être menée «conformément à la tradition passée».

La plupart des bouddhistes tibétains, au Tibet et en exil, s'opposent au contrôle strict exercé par la Chine sur le Tibet.